3 leçons apprises de l’année 2022

80 comments on 3 leçons apprises de l’année 2022

Pour les vrais passionnés, le mois de janvier est une période un peu frustrante car l’impatience de se remettre au jardinage grandit au fur et à mesure que les journées rallongent !

Heureusement, les commandes de graines et la planification des semis sont déjà une occupation très gratifiante, mais ce qu’on aimerait c’est pouvoir remettre les doigts dans la terre !

Cette année j’ai prévu de faire mes premiers semis d’intérieur sous éclairage d’appoint début février. Ce seront des laitues, des épinards et des choux hâtifs.

En attendant, je vous propose de nous pencher sur l’année dernière (2022) pour voir ce qu’il y a à en retenir et quelles sont les leçons que nous pouvons en tirer.

J’ai volontairement restreint ma liste à 3 leçons. Il y en aurait d’autres mais elles sont davantage liées à mon environnement personnel (climat de ma région toulousaine, terre de mes plates-bandes, erreurs de timing…).

Les 3 leçons dont j’ai choisi de vous parler sont applicables à presque tous les potagers.

Leçon n° 1 : Ne pas hésiter à rempoter les plants

Les feuilles du bas ont jauni, ce qui signale un manque d’azote. Ce plant de courgette a épuisé le terreau de son pot car il a attendu trop longtemps.

Comme beaucoup d’entre vous, je fais mes propres plants en semant les graines dans des godets plus ou moins grands suivant le type de légume.

Si vous faites partie de ceux qui préfèrent acheter leurs plants au marché ou en jardinerie, continuez votre lecture car vous êtes tout de même concerné par ce qui va suivre.

Je parle ici de plants comme les choux, les concombres, les tomates, les courges, les aubergines… en fait tous les légumes qui deviennent assez volumineux en grandissant.

Pour gagner de la place sur l’étagère à plants (qui n’est pas extensible), on a tendance à choisir le plus petit godet possible.

Très bien, le plant grandit et arrive à un stade où il est bon à planter en pleine terre au potager (généralement quand il possède 5 à 7 feuilles).

Bref, que ce soit un plant acheté ou semé maison, il arrive fréquemment que nous ne puissions pas effectuer cette opération à cause d’un aléa : une mauvaise météo, un manque de disponibilité ou même un simple oubli.

Et quand une ou deux semaines plus tard nous trouvons enfin la possibilité de les planter, on découvre soit des plants qui sont restés chétifs, peut-être même avec quelques feuilles qui sont devenues plus pâles. Côté racines ce n’est pas mieux, faute de place elles se sont enroulées pour former un chignon bien dense au fond du pot.

L’on peut toujours planter ce genre de plants mais sachant qu’ils n’ont pas pris un bon départ dans la vie, ils seront plus sensibles aux maladies et aux insectes parasites, car ces derniers “sentent” quels sont les plants les plus faibles.

Que faire alors ? Déjà surveiller plus souvent ce qui se trouve sur son étagère à semis. Et dès qu’un plant semble à l’étroit dans son godet, il faudra le rempoter.

Pour cela on choisira un godet ayant juste la taille au-dessus. On utilisera du terreau universel sortant du sac, du terreau n’ayant donc jamais servi. Tous les terreaux contiennent une petite quantité d’engrais à libération rapide. Ce qui est indispensable car le petit volume de terreau initialement contenu dans le premier godet s’est maintenant épuisé.

Si l’on préfère utiliser son propre substrat maison (comme du compost de feuilles), cela ne sera pas suffisant pour une bonne reprise des plants car de jeunes plants adolescents, ça mange ! Ce ne sont pas les nutriments de ce genre de compost qui leur conviennent car ils sont disponibles trop lentement. Il faudra veiller à ajouter une petite quantité d’engrais rapide, ce qui est plus pratique sous forme liquide (urine ou engrais soluble, tous deux dilués dans de l’eau).

Les choux sont parmi les légumes qui apprécient le plus d’être rempotés car cela permet de favoriser la production de racines. On n’hésitera donc pas à répéter l’opération à quelques semaines d’intervalle.

Quant aux cucurbitacées (courges, concombres), elles ont des racines plus fragiles et cassantes. On veillera à bien bassiner les godets à démouler dans un seau d’eau pour que le terreau se gorge d’eau, ce qui facilitera grandement l’opération en évitant que le terreau ne s’effrite.

Une fois dans leurs nouveaux pots, les plants vont pouvoir commencer une deuxième vie. Leur feuillage va devenir plus foncé grâce à l’azote contenu dans le terreau neuf. Ils vont continuer à grandir et devenir robustes.

Jusqu’à ce que ce soit le moment de les mettre en pleine terre.

Leçon n° 2 : Le paillis a besoin d’humidité pour se décomposer

Jeunes plants de tomates et de haricots plantés en mai. La plate-bande (entourée par un cadre en bois) est entièrement recouverte d’un paillis de foin, ainsi que les allées autour.

Vous le savez sans doute, je suis un adepte du paillage exhaustif de toute la surface du potager pendant l’été, y compris les allées. Ceci afin d’éviter l’évaporation de l’humidité qui se trouve dans le sol et donc d’économiser l’eau d’arrosage.

Mais je suis également un adepte de la fertilisation en continu de la terre grâce à la décomposition du paillis (le foin étant la matière qui donne le mulch le plus nutritif). En étant petit à petit “digéré” par le sol, le paillis fournit de la nourriture à la micro-faune, dont les déjections produiront des nutriments qui seront assimilables par les légumes.

Or pour que la décomposition du paillis ait lieu, encore faut-il que la zone de contact entre la terre et la couche de paillis soit toujours humide. Et malheureusement en l’absence de pluie durant 3 mois et en utilisant une irrigation par lignes de tuyaux goutte-à-goutte espacées de 30 cm comme c’est le cas chez moi, la terre finit inéluctablement par sécher, même recouverte d’une épaisseur de paillis de 15 cm.

Et donc on se retrouve avec un paillis resté intact à la fin de l’été, et un sol qui s’est durci et recompacté faute d’activité microbienne ou de vers de terre.

Ce que je compte faire l’été prochain : j’ai plusieurs pistes.

La première (qui a déjà commencé) est de faire quelques actions pour améliorer la structure de ma terre. Ces dernières années, j’ai eu tendance à éliminer complètement tout travail du sol, en suivant peut-être trop à la lettre les préceptes du “maraîchage sans labour”. Cela fonctionne à merveille quand on a une terre déjà de bonne qualité, mais c’est loin d’être mon cas car je suis parti de loin (sol argilo-limoneux rempli de galets).

La première chose a donc été de décompacter le sol à la grelinette en automne, avant mon traditionnel semis d’engrais vert (de la féverole), tout en gardant le paillis en place.

Au printemps, je vais surveiller de près l’humidité de ma terre là ou pousse la féverole (c’est-à-dire presque partout). Car son feuillage abondant peu assécher rapidement mon sol, je l’ai déjà vécu (phénomène d’évapo-transpiration). Si cela commence à se produire, je peux soit étêter les tiges de féverole, ce qui diminuera la surface foliaire et donc la transpiration, soit décider carrément d’avancer la date de fauchage de cet engrais vert.

Juste après l’avoir fauché (donc pas trop tard dans la saison), je vais apporter une bonne quantité d’amendement organique à ma terre, ce que j’avais tendance à délaisser les années passées, pensant que le mulch et l’engrais vert suffiraient pour maintenir la texture de ma terre.

Comme je ne dispose jamais d’assez de compost fait maison (le plus vivant), je le réserve pour les trous de plantation des légumes gourmands (tomates, cucurbitacées). N’ayant pas accès facilement à du fumier, je compte donc épandre une couche de compost de déchetterie de 1 cm, ce qui correspond à un seau de 10 litres par m2.

Une autre idée que j’ai, ce serait de diminuer l’épaisseur du paillis de foin afin de pouvoir faire des séances d’arrosage général à l’aide d’un arroseur oscillant. Le but étant d’humidifier toute la surface de la terre comme le ferait une pluie, et que cette eau arrive à traverser le paillis pour mouiller la terre et aider à la décomposition de celui-ci.

Mais il y a certains inconvénients : avec une couche plus fine de paillis, l’eau va moins se conserver dans le sol. Et avec les probables restrictions d’arrosage (je rappelle que je n’ai pas d’autre solution que l’eau de ville) et le budget eau qui va grimper en conséquence.

C’est à ce stade une idée que je partage, elle n’a pas encore été validée par l’expérience. Si vous connaissez d’autres solutions pour garder humide un sol séchant sous climat sec, n’hésitez pas à m’en faire part dans un commentaire.

Leçon n° 3 : Avoir la patience d’attendre le rebond des cultures d’été

Mi-septembre, les tomates sont enfin mûres ! Les haricots grimpants on refait des fleurs puis des cosses une fois la canicule terminée.

Au plus fort de l’été, avec la sécheresse que nous avons eue en 2022, pas mal de légumes ont eu des problèmes. Car cette sécheresse s’est accompagnée de températures très élevées, certains records ayant même été battus.

Les tomates sont restées infiniment vertes, et de surcroît certains pieds ne portaient que peu de fruits car les fleurs avaient avorté à cause des températures trop hautes. En effet, au-dessus de 32°C (cela varie un peu selon les variétés), le pollen sèche et n’adhère plus au pistil de la fleur.

Même punition pour les haricots, qu’ils soient nains ou grimpants.

Nombreux sont ceux qui ont préféré jeter l’éponge, toute envie leur étant passée de consacrer du temps et de l’eau à leurs cultures.

Mais je voudrais que vous sachiez que même dans ces cas-là, ça peut valoir le coup de persévérer. Car toute canicule a une fin, et les jardiniers qui ont tenu le coup en continuant d’arroser leurs légumes ont vu leurs plantes se requinquer en août. Dans les régions de la moitié sud, c’est même début septembre qu’il a fallu attendre.

Les tomates vertes se sont mises à rougir, les haricots ont produit de nouvelles vagues de fleurs, donnant bien des cosses cette fois, et la douceur du début de l’automne a permis à tous ces fruits d’arriver à mûrir sans encombre jusqu’à la récolte.

La patience est toujours récompensée !

Conclusion

Voilà pour les 3 leçons que mon potager m’a données en 2022.

Je suis persuadé que quel que soit notre niveau en jardinage, nous avons toujours quelque chose à apprendre les uns des autres.

C’est pour cela que j’aime bien avoir des retours venant d’autres jardiniers, car chacun a des choses intéressantes à dire, qui peuvent être utile aux autres.

Surtout que dans ces partages d’expérience, on trouve souvent des choses que l’on peut appliquer à sa propre situation, ce qui nous permet de progresser.

Et de votre côté, qu’avez-vous retenu de l’année 2022 dans votre potager ?

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. MARTINE (LANDES)

    Avec la sécheresse, j’ai eu le problème des tomates qui restaient vertes. Elles ont finalement mûri en Août. Fin septembre j’ai récolté toutes mes tomates vertes restantes pour en faire des confitures.
    C’était la première fois que je faisais des confitures avec des tomates vertes et c’est très bon. Et cela permet de ne rien perdre.
    Merci à toi Nicolas pour tous tes bons conseils.

  2. Isabelle BERNAGE (Vaucluse)

    Merci Nicolas pour ton partage d’expériences et ces précieux conseils.
    J’habite dans le sud et ai également eu une production meilleur à partir de septembre. J’avais heureusement fait enterré 2 cuves de 3000L qui récupèrent les eaux de pluie et ai plutôt choisi d’investir dans une petite pompe reliée à mon tuyau d’arrosage pour arroser sous le paillage tous les 2 jours car le goutte à goutte de suffisait pas. Je vais prévoir d’ombrager plus efficacement mon potager en juillet août avec des canisses. Je me suis rendu compte également que les buttes que j’avais créés il y a 2 ans ont été plus fertiles que celle que j’avais créer au printemps dernier et qui n’avaient quasiment reçu aucune pluie naturelle.
    J’ai aussi planté différents arbres fruitiers qui apporteront plus d’ombrage dans quelques années
    J’enrichi mon paillage chaque saison avec des tontes séchées, puis feuilles mortes et passe juste un coup de grelinette à l’automne et au début du printemps pour bien aérer la terre.

    Bon jardinage à tous et merci pour vos partages qui nous aident tous à apprendre à adapter notre jardin au changement climatique
    Isabelle

  3. Nicole (Alpes valaisannes à 1300m)

    Bonjour Nicolas, une chose bizarre est arrivée à nos haricots nains. J’ai les mêmes graines depuis trois ans, du même paquet et je les semais toujours directement en terre. Le printemps passé, selon vos précieux conseils, j’ai pensé faire mes semis à l’intérieur. Ils poussaient bien, mais nous sommes partis trois jours et en revenant, ils avaient filés. Je les ai mis de suite au jardin et ils poussaient très bien. Ils poussaient si bien, que mes haricots nains sont arrivés à plus de deux mètres et si ils étaient verts les autres années, ceux-là sont arrivés tout jaunes. Ils sont délicieux, mais on se demande encore comment une chose pareille est possible. Je vais les remettre cette année, on verra bien si ils redeviennent nains. Cordialement.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      Hum, cela me paraît très étrange…
      On a vite fait de se tromper de paquet. Ou peut-être une erreur du fabriquant si c’était un nouveau paquet.
      Êtes-vous sûre à 100% que ce sont les mêmes graines du même paquet que vous avez semées d’une année sur l’autre ?

      Avatar de nicolas
      1. Nicole (Alpes-valaisannes.1300m.)

        Merci pour votre réponse, mais je n’ai qu’un paquet de haricots et je l’utilise depuis trois ans. Je me demandais si c’est en rapport avec le fait qu’ils aient filé qui aurait provoqué ce phénomène. Je pourrais vous envoyer des photos si ça vous intéresse. Bonne semaine. Nicole 🌺

        1. nicolas (Toulouse)

          C’est la première fois que j’entend parler d’un tel phénomène et c’est très bizarre ! Je n’ai pas d’explication.

          Avatar de nicolas
        2. Pascaline (Pays-de-la-Loire)

          Bonjour,

          Les haricots nains ont été crées par la pollenisation humaine et sont revenus à leur graine d’origine.

  4. Geneviève Lavigne (var)

    moi aussi j’ai attendu et les haricots sont venus nombreux

  5. Roger (BOURGOGNE proche Auxerre)

    Bonjour Nicolas,
    Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils.
    De 2022, et des périodes de sécheresse à répétition j’ai retenu, que pour les haricots (entre autres) il était préférable de faire des sillons plus profonds, de recouvrir les graines normalement, et de reboucher uniquement quand les haricots sont assez grands.
    Avec mes salutations amicales.
    Roger.

  6. georges (31160 fougaron)

    bonjour et merci pour tout cela pourriez vous nous guider sur le choix des terreaux pour semis
    avec mes remerciements,salutations

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Georges,
      Les terreaux à semis sont onéreux et personnellement je n’en utilise pas. Je me fournis avec du terreau professionnel qui est vendu par une jardinerie indépendante près de chez moi. Ce terreau a l’avantage d’être assez fin et peut donc servir à faire les semis.
      Mais je suis conscient que ce n’est pas facile à trouver partout ce genre de terreau. Alors ce que j’ai fait pendant des années et ça marche très bien, c’est d’utiliser du terreau de marque distributeur que l’on trouve dans les hypermarchés. Pour éviter les terreaux premier prix qui sont vraiment de la m..r..de, il faut qu’il y ait la mention “pour potager” et “bio”.
      Ces terreaux vont très bien pour les semis de grosses graines, mais ils sont un peu trop grossiers pour les graines fines. On peut alors les tamiser pour obtenir du terreau plus fin. Autre solution : remplir le fond des godets avec le terreau grossier et acheter une petite quantité de terreau spécial semis pour compléter le haut des godets.

      Avatar de nicolas
  7. HUBIN Evelyne

    Toujours autant instructif, que e vous suivre. Nous sommes tous ans la même galère (+/- en fonction es régions)
    J’avoue que j’ai été fort découragée cet été. Mais je compte aussi me servir e vos conseils. Merci vraiment!

  8. Marc (moselle.)

    Pertinent et instructif. Merci cher Nicolas. J’ai constaté le même phénomène avec mes haricots et les concombres des incas dont nous faisons bonne consommation de diverses manières et en particulier en soupe avec tomates et pommes de terre.

  9. Catherine

    J’ai eu les mêmes problèmes. Le foin qui a manqué dans le pré voisin, le paillage trop sec, les tomates et les haricots qui ne donnent pas… ou en octobre!
    Je vais suivre vos conseils en espérant un été et surtout un printemps plus humides.

  10. Sylvie (Nord Isère 450 mètres bien venté)

    Bonjour Nicolas, si vous saviez comme votre mail me rassure !!! Nous arrivons aux même conclusions. Difficile de pailler ici, j’ai laissé les engrais verts cohabiter avec mes plants, et au final ça n’a pas été pire que les autres années, avec un scénario très proche du vôtre. Je viens de répondre un long commentaire à Joëlle dans lequel j’explique ce qui s’est passé et comment j’ai “un peu” gérer l’eau et ce que je ne ferai plus jamais…
    Merci Nicolas, C’est un plaisir de vous lire !

  11. JOELLE (Besancon)

    Bonjour Nicolas,
    Depuis quatre ans, je paille avec du foin en petite couche au début, j’en rajoute lorsque je vois qu’il disparait, et je mets une bonne épaisseur lorsque les chaleurs comment a arriver. j’installe également des voiles d’ombrages, qui évitent les brulures, c’est un petit investissement que je ne regrette absolument pas. en 2022, j’ai récolté les tomates, en petite quantité, mais quasiment tous les 3 ou 4 jours ; fin aout elles ont refleuries, grossies et rougies; la dernière récolte fin octobre à terminé de murir à l’intérieur, j’ai pu les consommer quasiment jusqu’au début décembre. à ma grande surprise les plants de poivrons ont fourni dès la fin de juillet et jusqu’aux premières gelées de novembre. Les courgettes et les concombres ont également produit de fin juillet à fin octobre. j’ai même réussi à obtenir 3 pastèques dont 2 de 1,5 kg. les quelques pieds de haricots nains ont également produit plus ou moins comme d’habitude, à contrario, je n’ai pas obtenu d’aubergine sur toute la saison. je pratique également le compost de surface lors de la récolte.
    J’arrose avec l’eau de pluie récupérée dans 3 cuves contenant 2,3 m3, mais j’ai du utiliser aussi l’eau de ville. j’espère cette année, grâce à la participation de mon voisin, pouvoir utiliser l’eau de la cuve souterraine. je vais également diversifier les arrosages par tuyaux poreux, goutte à goutte, ou par arrosage oscillant ou tournant…. la nature nous apprend la patience et l’humilité ….
    Bonne année 2023 à tous.

    1. Sylvie

      Hello bonjour Joëlle, je lis votre commentaire et j’aurais pu écrire la même chose, sauf pour le foin ou la paille difficile à avoir ici… et mon broyeur qui a lâché ! Mais pour ce qui est des cultures et récoltes, bien qu’en moindre quantité, c’est à peu près le même rythme… peu de courgette cependant malgré un départ explosif sur un pied qui en a fait 30 d’un coup mais qui en a perdu beaucoup et qui est resté poussif ensuite… Cependant je ne me plains pas, cela fait 4 ans que je ne réussis plus à en avoir. Par contre le pourquoi de mon message, c’est que je vois que vous songez à mettre des tuyaux poreux…peut-être que connaissez-vous déjà et les avez choisi en connaissant leurs inconvénients. si ce n’est pas le cas, je ne les conseille pas.. les tuyaux deviennent durs et se cassent en plusieurs morceaux dès leur deuxième saison si ce n’est pas à la fin de la première)… on ne peut pas les laisser, ils se déchirent aussi… c’est de l’argent perdu… pour les gouttes à gouttes j’ai essayé les petits (fins tuyaux) gouttes à gouttes, et les trous se bouchent… Par contre j’ai essayé (mais ce n’est pas un miracle non plus) ce que l’on appelle des “grains d’eau”… sur le coup j’ai cru que c’était une arnaque… mais après renseignements dans une jardinerie, j’ai été tentée d’essayer… une cuillère à café au pied de mes “repiqués” et c’est sensé emmagasiner l’eau (de façon importante je ne me rappelle plus si ce n’est pas jusqu’à 400 fois son poids) et la restituer pendant très longtemps. Je crois que vu mon terrain la saison 2022 caniculaire et très ventée ici… si je ne les avais pas eus. ça aurait tout crevé. en tout cas je retiens le truc. Sinon il y a bien des tuyaux goutte à goutte très fiables mais c’est par mille mètres de tuyau au minimum!!! Ce qui me fait hésiter ! j’espère que mon intervention ne vous ennuie pas. elle est faite dans un esprit d’aider à ne pas perdre son temps en effort de temps et de finance… et si vous avez des pistes fiables de tuyaux, je suis preneuse. Bonne continuation  !

  12. Michelle (Entre.Albi.et.Toulouse)

    Pour le paillis, moi je mets de la paille pour conserver l’humidité et éviter les mauvaises herbes jusqu’à l’année suivante mais je ne veux pas que cette paille se décompose trop vite pour garder cet effet ‘anti-mauvaises herbes’.
    Après les récoltes en automne je remets sur la paille tontes de gazon et déchets végétaux, cette fois-ci pour enrichir mon sol. Je ne fais pas d’engrais verts pour d’économiser mon énergie.
    Pour avoir une terre moins compacte ( argileuse comme vous, Nicolas) j’ai mis du sable, du compost et des huitres et coquilles de moules écrasées cela améliore la structure du sol et l’enrichit en minéraux. Ensuite, au moment de la plantation je mets dans le trou or brun et compost. Tout cela a l’air de suffire à mes cultures.
    Pour la leçon 3, j’ai eu les mêmes désagréments que vous avec les haricots grimpants qui poussaient ( jamais de manque d’eau grâce à un puit toujours alimenté) mais sans fleurir et en septembre, enfin des gousses et de bonnes récoltes !
    Morale de l’histoire, la patience doit être une des qualités de tout bon jardinier !

  13. Veronique (à côté de Montauban (82))

    Bonjour
    Moi j’ai arrosé jusqu’à la fin de ma réserve d’eau de pluie. Ensuite un peu à l’eau de ville. Mais vu la quantité j’ai arrêté. Mon potager étant plein soleil du matin au soir.
    Cette année. J’envisage d’acheter l’ossature d’une serre pour tendre un voile d’ombrage sur une partie de mon potager. Je pourrais faire un test de comparaison sur certaines plantations . Je vais essayer aussi de trouver une autre cube de récupération d’eau de pluie. Ma réserve d’eau étant très insuffisante par rapport au besoin de mon potager .
    Voilà. J’ai commandé pour la troisième année consécutive votre cahier “mon potager 2023”. Je travaille dessus en ce moment.
    Merci pour tous vos conseils Cordialement veronique

  14. Nicole (Aude (terre argilo-calcaire))

    Bonjour,
    je vais installer des oyas de 5 litres ( en fait des pots de fleurs, c’est plus abordable que les “vrais” oyas.); Ca se faisait en Egypte, il y
    10 000 ans….
    Bonne journée.

  15. Ariane (Toulouse)

    Bonjour,
    pour moi la leçon principale aura été: si d’ici fin juillet il n’a pas plus, pas besoin de s’obtiner à arroser car le rebond (chez moi) a été decevant, hormis pour les piments.
    Si on devait à nouveau connaitre la secheresse, je rempoterai les piments en pot, pour avoir un meilleur contrôle sur les arrosages, l’engrais et l’ombrage.
    Pour le reste, je préfère laisser les ressources en eau aux maraîchers professionnels ;)
    Leçon secondaire (comme d’autres) : l’ombrage ! Je vais mettre en place une sorte de pergola pour ombrer mon (petit) potager.
    Bonne fin d’hiver à tous!

  16. Thierry (grand est)

    bonjour, tres bel article sur ce bilan d une année qui j espère ne se renouvellera pas avec cette sècheresse Dans le choix d employer du foin comme paillage, ne penses tu pas augmenter le stock de graines de graminées dans le sol

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Thierry,
      Non, c’est une inquiétude que je rencontre souvent chez ceux qui n’ont jamais paillé avec du foin ou des “mauvaises” herbes.
      En fait, si la couche de paillis est assez épaisse (5 cm bien tassés ou 10 cm non tassé, voire plus), la lumière du soleil n’atteint pas la surface du sol.
      Et les graines ne germent pas.
      De plus, à l’endroit où le foin est en contact avec le sol humide, donc là où la décomposition du foin a lieu, les scientifiques ont trouvé la présence d’une substance anti-germinative.
      C’est pour cela d’ailleurs que les semis en godets germent très mal si on utilise comme substrat du compost qui n’est pas entièrement mûr (qui n’a pas fini sa décoposition).

      Avatar de nicolas
  17. Bernard (17)

    Pour la leçon 2, il y a une solution que j’ai parfois expérimenté : enlever le paillis (épais) et arroser la terre. Si on laisse le paillis, il absorbe au moins 1l/m2 par cm d’épaisseur.

  18. Jean-Yves

    Bonjour Nicolas. En Basse Normandie (Caen) aussi, l’été dernier a été sec et chaud (voire très chaud) et l’eau de pluie stockée ( 1600 l)n’a pas suffit pour arroser.
    Pour les 10 pieds de tomates, j’utilise un système de goutte à goutte (achat sur le site Iriso) qui fonctionne par gravité à partir d’un bac de réserve d’eau.
    Pour les semis de tomates j’utilise votre système avec les bouteilles d’eau et ça fonctionne très bien.
    Le 21/02 j’ai semé 1 pied de tomate Sibéria (dit précoce) et le 7/3 un pied de Grégory Altaï que j’ai plantés dans la serre . Résultat: la 1ère récolte a eu lieu le 9/07 pour les 2 pieds. Donc cette année, je ne vais pas me précipiter pour semer, même la variété dite précoce.
    Il est vrai qu’avec ce changement climatique, on ne sait plus très bien comment s’y prendre pour avoir un potager “productif”.

  19. Daniel (Puy de Dôme) (auvergne)

    Bonjour Nicolas
    Je fais mon propre compost mais la quantité compostée reste faible. Que pensez-vous de l’emploi du compost gratuit provenant des déchèteries ? J’ai peur d’amener des maladies dans mon jardin liée aux déchets verts déposés en déchèterie.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Daniel,
      J’utilise souvent du compost de déchetterie et je n’ai personnellement pas eu de souci.
      Il faut savoir que ces composts chauffent tellement que toute maladie qui serait présente est cuite et recuite, donc pas de risque.
      On parle même de compost “assaini”.
      D’ailleurs un des avantages de ces composts, ces que les graines de mauvaises herbes ont été cuites aussi et donc qu’elles ne vont pas germer quand on étale et qu’on arrose le compost.

      Avatar de nicolas
      1. Marc

        Il faut surtout s’assurer que ces composts ne comportent pas de boues de stations d’épuration.

  20. GENOT ROLLAND (val de marne)

    Bonjour Nicolas
    merci pour ce ressentit après cet été à nouveau difficile pour les” potagistes”. Pour ma part, je trouve saugrenue l’idée d’arroser par aspersion. Premièrement , le risque d’augmenter les maladies et la pullulation de pucerons. J
    ‘opterais pour ma part à la solution de glisser sous le paillage un tuyau d’arrosage qui coulerait doucement et que je tirerai de temps an temps pour mieux humidifier le sol sans crainte tou en effectuation un autre travail dans le jardin.
    C’est une solution que j’applique par exemple sur les plantes vivaces et sur les rosiers quand cela est vraiment nécessaire.
    De plus, en récupérant les graines des plantes cultivées dans votre jardin (tomates , courges etc.), vous créez une nouvelle population de plantes qui se modifient chaque année en fonction du sol et du climat et deviennent de plus an plus adaptées à votre jardin.
    ROLLAND

  21. Christine (Savoie près du lac du Bourget)

    Merci de partager ces réflexions de fin d’année ! Pour limiter la perte d’eau du sol au plus fort de l’été, j’envisage, pour tout le jardin (100 m2) mais surtout sur ma serre, de tendre une ombrière. L’idée est en fait de planter des grands piquets à l’année, enfiler les filets sur des fils de fer en juin et les déployer chaque fois que nécessaire. Les filets sont retirés fin septembre. La protection est envisagée aussi par rapport à la grêle même si je ne suis pas sûre d’être là pour tirer les filets ;).
    Mon jardin est bien exposé au soleil, au-dessus d’un mur en pierres , entouré d’une route goudronnée. Il est heureusement bien arboré, c’est ce qui sauve mes fraises l’été. Je dois planquer les choux à chaque coin d’ombre, derrière une lasagne, un plant de verveine…L’arrosage goutte à goutte est indispensable et la rétention en eau du sol s’est améliorée avec un apport massif de compost au début et l’ajout annuel de matières organiques (paillage, compost ménager, broyat). Lors d’un essai, j’ai observé que les jeunes plants souffrent moins du sec à la reprise, paillés par du broyat (BRF). Il fallait par contre faire attention à l’apport d’azote pour ne pas créer de faim d’azote. Ce serait dû à la présence plus importante de champignons et leurs échanges avec les racines des plantes.

  22. Anne-Marie (Wallonie Belgique)

    Bonjour Nicolas, ici en Belgique je n’ai pas de soucis concernant l’humidité (sauf les étés comme en 2022) donc avec quelques arrosages par-ci par-là ça va et le paillis de l’été se décompose pendant l’hiver. Donc à recommencer un nouveau paillis en début de saison. Cet automne j’ai semé de l’engrais vert qui a bien poussé mais avec le gel il a fondu. Je me demande s’il gardera quand même ses qualités.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Anne-Marie,
      Pas de souci, votre engrais vert a eu largement le temps de développer ses racines dans le sol.
      Le feuillage gelé ne commencera pas à se décomposer avant que les températures remontent.
      Donc tout est là pour qu’il puisse produire ses effet bénéfiques.

      Avatar de nicolas
      1. Anonyme

        Merci Nicolas.

  23. Lucie (Québec)

    Bonjour Nicholas, je ne peux malheureusement pas vous aider contre la sécheresse, j’utilise personnellement de l’eau de pluie. J’ai une question par rapport aux plants de gourgane qui viennent infestés de pucerons année après année. Est-ce que de la bouillie bordelaise en viendrait à bout? Merci

    1. Marie-Jeanne (Orléans)

      Bonjour Lucie. Je ne connaissais pas les gourganes !!!ce sont des fèves. Pour ma part j’en mets exprès en début de saison pour attirer les pucerons donc aussi les coccinelles, les syrphes… qui mangent les pucerons et tout s’équilibre tout seul après quelques années – avec l’aide des oiseaux. Mais je suis à Orléans pas à Québec. Si vos pucerons sont aussi agressifs que vos maringouins, cela ne va peut-être pas fonctionner… :-)

    2. christine (Savoie (lac du Bourget))

      Bonjour Lucie,
      j’ai observé dans mon jardin que les coccinelles venaient plus vite sur sur mes fèves infestées de pucerons depuis la plantation d’un sureau. C’est un arbre qui démarre vite au printemps et qui héberge toujours des pucerons. Mes coccinelles hivernent dans l’écorce ou au pied dans les feuilles et se gavent de pucerons quand les températures remontent. Elles viennent ensuite pondre sur les fèves, ça régule la population, parfois il n’y en a plus. Les fèves ne sont jamais complètement débarrassées mais elle sont soulagées. peut-être avez-vous un arbre de ce type chez vous ?

      1. Lucie

        Merci, j’ai deux sureau et c’est vrai qu’ils sont infestés aussi. Je ne vois pas grand coccinelles par contre… Je mets de l’insecticide et les pucerons continus sur mes gourganes. Je me demande si la bouillie bordelaise serait plus naturel et radical contre les pucerons

        1. chrisitne (savoie)

          Avec un peu de temps et de patience, la vie reprend son cycle et il n’y a plus besoin d’insecticide. De plus, la bouillie bordelaise n’affecte pas les insectes, plutôt les champignons (mildiou sur tomates …)
          Asperger de l’eau avec du savon noir aide à soulager les fèves des pucerons.

          1. Lucie

            Bonne idée, le savon noir. Merci à vous

    3. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Lucie, vous pouvez couper les têtes des gourganes, lieu de prédilection des pucerons, à faire dès le début de l’infestation. Bonne futur récolte !

      1. Lucie

        Merci, j’en prend bonne note!

    4. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Lucie,
      La bouillie bordelaise est un anti-fongique, pas un insecticide ! Elle sert à lutter contre les maladies à base de champignons, pas contre les insectes.

      Et même si elle est autorisée en bio, elle laisse des résidus de métaux lourds dans le sol (cuivre), ce qui n’est pas bon pour les vers de terre (ni les humains).

      Pour enlever les pucerons, on peut les déloger au jet d’eau (pas trop fort pour ne pas abîmer les plantes mais assez quand même pour décoller les pucerons).

      Avatar de nicolas
      1. Lucie

        Merci à vous. Je peux me faire du purin de rhubarbe (j’ai deux plants). Je viens d’acheter les fèves aguadulce que vous recommandez.

  24. Marie-Jeanne (Orléans)

    Bonjour et merci Nicolas pour ces partages. En utilisant l’idée des jardins en trou de serrure des pays chauds, j’ai mis un composteur (trou avec grillage) dans le milieux de chacun de mes ‘carrés’; les déchets végétaux gardent bien l’humidité. Il y a également des oyas (remplis automatiquement par un goutte à goutte adapté), un couvert de foin et un voile d’hivernage utilisé comme voile d’ombrage. Les plantes les plus hautes sont côté Sud et protègent les plus petites. Les plantes à racines courtes ou les ‘assoiffées’ sont près des oyas. La pompe des oyas est tombée en panne pendant mes vacances; j’ai perdu pas mal de plantes mais celles qui ont résisté ont eu des rendements extraordinaires (ce qui a compensé largement la perte des plants les moins protégés).

  25. Danielle (Albi Tarn)

    Je comprends bien tous vos déboires ayant moi aussi une terre limoneuse-argileuse sans pierres mais les pierres cela aère la terre trop compacte quand elle sèche… Tous vos conseils exposés pour poursuivre le jardinage malgré une longue canicule ne suffiront pas pour mon potager car en plus, j’ai la visite quotidienne de chevreuils qui broute les feuilles et les tiges des haricots, des patates douces, de blettes, etc… Ces gentils chevreuils font leur marché tôt le matin ou tard le soir mais je constate leurs dégâts après leur passage. Que faire? mettre du grillage partout? Je suis découragée car c’est encore des frais et du travail supplémentaire tout cela pour des récoltes estivales qui reviennent chers.
    Et vous, cher Nicolas, avez-vous ce genre de prédateurs?
    Cordialement

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Danielle, le chien (de taille moyenne) de mon voisin qui a sa niche dehors a résolu le problème des chevreuils, quelques aboiements les ont fait fuir. Autrement vous avez le fumier de tigre, (voir avec un zoo) attention son odeur peut aussi faire fuir le propriétaire du potager !

      1. nicolas (Toulouse)

        😂😂😂

        Avatar de nicolas
    2. Mima38 (Isère)

      Bonjour Danièle. Comme vous, je vis à la campagne isolée en bordure de bois et les chevreuils viennent régulièrement profiter du potager et des massifs de fleurs car pas de clôture, c’est la Nature !!… je me suis finalement résignée à grillager les 2 espaces potagers, car même si je trouve ces animaux magnifiques, je préfère tout de même profiter de mes récoltes… quant aux fleurs, il y en a qu’ils n’aiment pas, aussi je privilégie celles-ci, mais les rosiers, par exemple sont aussi enfermés car il adore les boutons floraux. Le long du grillage, je sème des capucines, de l’ipomée et c’est très joli ! Bon courage !!

    3. Franck (Lot & Garonne)

      Bonjour Danielle
      Pour ma part, j’ai installé une clôture électrique contre les chevreuils, c’est un investissement au départ mais c’est très efficace. Une autre solution, récupérer des cheveux coupés chez votre coiffeur et les épandre autour de votre jardin.

    4. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Danielle,
      J’ai eu des ragondins. C’est une sorte de rat géant, de la taille d’un chat ! Et ça m’avait dévasté tout ce qui poussait au potager. J’ai été obligé d’installer une clôture sur tout un côté de mon jardin qui longe un fossé. Une clôture bien enterrée pour qu’ils ne puissent pas passer dessous.

      Avatar de nicolas
  26. je Louise (Beloeil, Québec, Canada)

    Bonjour Nicolas, merci de partager avec nous vos expériences bonnes ou mauvaises, car les deux nous enrichissent.
    Je vais vous partager un truc que je fais à l’automne dans mon potager et partout dans mes plates-bandes de fleurs.
    Dans mon potager, j’ai des planches de 4 pieds de large par 17 pieds de long, donc je creuse 3 rangées des sillons et j’y dépose des feuilles d’érables que j’ai ramassées chez mon voisin, je les ai préalablement déchiquetées 2 fois avec la tondeuse à gazon. Je les recouvre de terre et au printemps c’est presque tout décomposé et ma terre est très légère. Nicolas, est-ce que vous trouvé que c’est un bon trucs.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour,
      Normalement on recommande de ne pas enfouir la matière organique sous la terre mais de la laisser se décomposer en surface. C’est parce qu’en l’absence d’air, ce ne sont pas les même bactéries qui travaillent et celles qui respirent de l’air seraient plus bénéfiques pour le sol.
      Ça c’est la théorie.
      Mais si en pratique ça marche bien comme ça chez vous, ne changez rien ! 😉

      Avatar de nicolas
      1. Louise

        Bonjour Nicolas,
        Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de me répondre,
        Et je n’étais vraiment pas au courant de l’information que vous m’avez donnée. Encore une fois Merci !
        Alors si j’ai bien compris, je devrais mettre les feuilles déchiquetées sur la terre de mon jardin à l’automne et au printemps je n’aurais qu’à passer la Grelinette, et égaliser ma terre avec le râteau.
        Merci et passez une belle journée !

        Envoyé de mon iPad

  27. Alain

    Bonjour,
    j’habite le Tarn et Garonne et pour la première fois, j’ai tenté début janvier au chaud les semis en bouteille des tomates sur tapis chauffant et éclairage artificiel, elles ont bien poussé et fin février je les ai sorti de temps en temps pour s’acclimater à des températures plus froides.
    Mi mars, je les ai mises au potager sous serre et elles avaient bien démarrées et la première semaine d’avril avec des températures négatives de 0 à -3°, elles n’ont pas résisté et j’ai perdu mes jolis pieds, enseignement, ne pas se précipiter et attendre mi mars pour faire ses semis de tomates au chaud pour pouvoir les transplanter mi mai après les saints de glace.
    Merci Nicolas pour tes remarques sur l’année 2022

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alain,
      Avec les cultures hors-saison, il y a toujours un risque, il faut être un peu joueur ! 😉
      Mais les années où ça passe, on est très content de l’avoir fait.
      Si j’avais une serre, je ferais comme vous des plants précoces (semis fin janvier), mais juste quelques-uns.
      Puis un autre semis 3 semaines plus tard. Et pour terminer, la plus grande partie des semis de tomates mi-mars.
      Comme ça tous les oeufs ne sont pas dans le même panier.

      Avatar de nicolas
  28. François

    Bonjour
    Comment se fait il que vous ne fassiez plus de vidéos
    Merci de votre réponse

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour François,
      Si c’est pour faire des vidéos où on voit juste ma tête, je préfère écrire un article.
      Je préfère attendre d’avoir des choses à montrer dans mon potager pour refaire des vidéos. Et en ce moment il n’y a pas grand chose ! 😉

      Avatar de nicolas
  29. Beatrice (toulouse)

    Bonjour, e suis a Toulouse et beaucoup de fleurs de tomates ont seché en 2022 malgre l ombrage.Suite à votre question sur des idées pour garder le sol humide, je me demande si les ardoises ne serait pas une bonne idée. Il en faudrait de plus grande taille que les paillis trouvés en jardinière.j en ai quelques une que je mets au pied de plante et cela garde bien l humidité sans absorber l eau de pluie ou d arrosage . J utilise aussi quelques bordures plates et béton, mises à plat .qu en pensez vous??

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Béatrice,
      Hum, je pense que la couleur noire des ardoises va emmagasiner de la chaleur, ce qui n’est pas le but recherché !
      Par contre pour réchauffer la terre du potager en fin d’hiver, elles peuvent être très utiles.

      Avatar de nicolas
  30. Anne-Marie (Essonne)

    Toujours aussi passionnantes les lettres du dimanche !
    Merci Nicolas.
    Je suis dans l’Essonne. Sur un terrain de 5000 m entouré de haie variée j’ai environ 50m2 de potager en 3 endroits différents : un principal, 25m2, plein sud, sur une pelouse, un de 5 m2 orienté à l’est et un de 20 m2 orienté sud, dégagé mais entouré d’arbres.
    C’est ma 3ème année potagère, j’ai eu le virus après avoir lu “le potager du paresseux”.
    Aucun travail du sol : juste du foin, des feuilles, du gazon, du foin, des feuilles du gazon… que je récupère aussi de chez mes voisins car je n’en ai jamais assez.
    En 2022 pas de salades à cause de la canicule, malgré les cagettes retournées. Mais des choux énormes, des betteraves, des blettes, des tomates, tout a très bien poussé avec arrosage au tuyau avec le dimanche seulement, sur le foin.
    J’ai aussi des oyas maison, enterrés au ras du sol, faits avec des pots de fleurs classiques, trous bouchés au fond avec silicone et couverts de leurs soucoupes. Remplis le dimanche lors de l’arrosage. Je récupère l’eau de pluie de la maison qui est un peu loin mais une bonne pompe permet de la transporter dans des réservoirs à côté de chaque potager. Ces oyas sont aussi de formidables pièges à limaces qui arrivent à soulever les soucoupes malgré leur poids, c’est incroyable.
    Les résultats ayant dépassé mes espérances malgré la canicule, j’ai préparé une autre emplacement derrière la citerne de gaz qui est cachée par des arbustes et des grands arbres.
    Seul le coté ouest est dégagé. Après défrichage des ronces et autres chardons, j’ai semé à l’automne un mélange d’engrais verts de chez Germinance : vesce, feverolle, phacelie, lentille… qui ont bien poussé mais couchés au 1er gel. J’ai tout recouvert de foin et vais en remettre avec saupoudrage de fumier de cheval acheté en jardinerie, sur toutes les parcelles potagères et aussi les fleurs.
    En fait, sur ce nouvel espace vierge, je compte y mettre surtout les salades et radis car j’ai 6 poules qui ont de l’espace mais que je ne laisse pas sortir de leur grand enclos car elles grattent tout partout et je leur donne de la salade l’hiver.
    Ca finit par couter cher… Donc cette année je compte apprendre à semer les salades. Je n’ai jamais essayé car le repiquage me semblait fastidieux.
    Le fumier des poules, mélangé chaque matin au foin qui est leur litière, est mis sur les fleurs et au compost ou sur les nouvelles parcelles mais pas directement au potager.
    Pour résumer : aucun travail du sol, couverture épaisse et oyas me semblent parfaits.
    Quant aux feuillages qui jaunissent, illico de l’urine diluée au pied et c’est tout bon pour la plante.
    Amitiés à tous et merci pour vos partages.

    1. nicolas (Toulouse)

      Un grand merci Anne-Marie pour ce retour d’expérience.
      Puisse-t-il inspirer d’autres jardiniers !

      Avatar de nicolas
  31. christele (haute-savoie)

    bonjour,
    n’avez vous pas peur de récupérer la renouée du japon en prenant du compost en déchetterie ?
    Ca serait tellement bien qu’on puisse récupérer l’eau de pluie des copro s’ils n’en font rien !

  32. Nadège DI CRISTOFARO (côte d'azur)

    Bonjour
    J’ai entendu parler des “oyas” comme moyen d’irrigation du sol à long terme et de façon homogène, peut-être ça pourrait être une solution pour garder un sol humide?..
    Si certains ont l’expérience de ce système ancestral, merci de partager!
    Bien cordialement

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nadège,
      On en parle dans les commentaires précédents, je vous invite à les lire.

      Avatar de nicolas
  33. Philippe (Haute-Savoie(St-Julien))

    Intéressant article, comme d’hab. Merci Nicolas
    Ce que j’ai retenu de l’an dernier, c’est que j’ai mis tout le monde à l’ombre au début de la canicule avec de simples voiles de forçage attachés à des bambous(j’en ai une vraie forêt)de 2m50. Ça a permis de limiter les dégâts.
    J’utilise aussi l’eau du réseau: quelle horreur la facture!! Du coup mon frère et moi avons investit dans une grosse citerne enterrée de rétention d’eau de pluie. Pour ceux qui peuvent(ça coûte) c’est une bonne solution surtout si le changement du climat se confirme.
    Voilà, bonne fin d’hiver et vive le printemps.

  34. Mary

    Bonjour, je trouve étonnant que vous n’utilisiez pas les oyats? pour exemple (bon d’accord je suis en Bretagne sud) 3 canicules comme partout, pas aussi violentes que chez vous je reconnais, j’avais mis des oyats partout dans mes rectangles 2mx60 et dans l’abri à tomates fabriqué au printemps avec de vieilles fenêtres de récupe. 1 gros oyat au milieu des tomates = remplit 1 seule fois durant l’été, les autres dans les rectangles: certains rien , d’autres 1 fois également , c’est vrai ça m’a beaucoup étonnée… mes légumes étaient parfaits, les framboisiers aussi

  35. Thierry (Loir et Cher nord)

    Bonjour Nicolas,
    je te lis depuis longtemps et cet article me conforte beaucoup (je ne prétends pas être jardinier et me surprends toujours à réussir):
    Au mois maintenant je sais comment récupérer des plants que j’ai un peu oubliés.
    Au sujet du paillage , je paille très épais depuis au moins 2017, et avec du foin (impropre pour les chevaux car utilisé comme WC par les fouines ou les chats) ton avis me fait plaisir d’avoir fait le bon choix (je ne fais pas les allées ici dans le Loir et cher : certainement moins chaud qu’à Toulouse) par contre pour l’arrosage je n’ai pas de goutte à goutte et j’arrose peu souvent ( 1 fois/semaine) ou au max 2 fois au plus chaud de la canicule (pas plus d’un mois) mais en grande quantité (un arrosoir par pied, comme pour les arbres et arbustes : pour favoriser un enracinement profond et non de surface).Mon paillage ressemble au tien: très épais, on distingue les carrés de foin les uns à coté des autres. L’hiver je rajoute du vieux fumier par endroits et aussi un peu de vieux BRF déposé en grande épaisseur sur le parcours des chevaux et donc mélangé au crottin.En ce qui concerne mes tomates , je ne les ai palissé que très (trop tardivement) selon ton principe der les laisser se débrouiller contre un grillage (j’ai trouvé des grilles de chantier très tardivement mises en toit de maison) et donc j’avais un véritable buisson (pénible pour les trouver et les récolter) et là: super surprise les pieds sont restés très verts donc peu de souffrance ,les fruits planqués sous les feuilles restaient mangeables un fois cueillis plus longtemps sans pourrir (comme ceux de mes parents) je pense que dans la structure de buisson les plants se sont protégés les uns les autres en assurant une micro humidité de leur évaporation commune.Qu’en penses tu avec ton expérience?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Thierry,
      Les années sèches comme 2022, je pense que laisser les plants de tomates buissoner sans les tailler est une bonne chose si le sol contient assez d’eau pour alimenter toute cette masse de feuillage.
      Car sous le cagnard, ça évapo-transpire de plus belle !
      La micro-humidité dont vous parlez n’a pas été propice aux maladies, mais en cas d’une année plus humide, ça pourrait devenir un problème.
      Mais dans ce cas vous pourriez intervenir en urgence et tailler les plants pour les aérer.

      Avatar de nicolas

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