Comment j’entretiens la fertilité de mon potager en automne

80 comments on Comment j’entretiens la fertilité de mon potager en automne

Comme chaque année, c’est en automne que je fais le plus de choses pour entretenir la fertilité de la terre de mes parcelles.

Le reste de l’année, je n’ai qu’à ajouter un peu de compost dans le trou de plantation des légumes gourmands (nous verrons que je vais changer cette tactique) et mettre un paillis en fin de printemps.

La méthode que je décris ici ne concerne que les parcelles de mon potager sur lesquelles je ne fais pas pousser de légumes pendant l’hiver, soit les deux tiers de la surface. J’ai à côté de ça 3 petites plates-bandes bien ensoleillées sur lesquelles je cultive les légumes d’automne-hiver.

Voici donc en photos les étapes que je suis cette année et surtout pourquoi je procède comme cela.

Contexte : nous sommes à la mi-octobre dans ma région toulousaine, où il a fait exceptionnellement chaud depuis fin août et sans aucune pluie digne de ce nom.

Vous pouvez agrandir les images en plein-écran en cliquant simplement dessus !

Récolter les derniers légumes

Je les ai protégées des punaises avec non pas un, mais deux sachets en tissu !

Les dernières tomates sont récoltées. Les fruits qui ont commencé à virer du vert au rouge seront mis dans la cuisine au chaud pour finir de mûrir. Les fruits verts seront jetés dans le composteur car je ne suis pas un adepte de la confiture de tomates vertes (et notre alimentation contient déjà trop de sucre).

On voit les résidus d’autres cultures que j’ai commencé à entasser sur cette parcelle.

Récolte des potimarrons que je plante chaque année tardivement (à la 2ème quinzaine de juin) car ils font suite à une culture de pommes de terre sur la même parcelle. Un petit coin où j’ai mis des pommes de terre primeurs est récolté juste avant de planter les potimarrons et le reste de la surface où poussent des pommes de terre de pleine saison est récolté en juillet avant que les tiges des potimarrons ne se soient trop allongées.

Arracher les restes des cultures

Vue générale des 6 plates-bandes de mon potager principal et de la parcelle pommes-de-terre/courges dans la moitié droite.
La plupart des pieds de tomates ont déjà été arrachés.
J’ai aussi prévu de démonter et ranger les poteaux et leurs ficelles (attaches à tomates) quand mon fils sera là pour m’aider à les porter. Ce n’est indispensable mais j’aime bien avoir en hiver un potager “tout plat”.
Note : cette année je n’ai pas eu besoin d’installer le filet d’ombrage car la première canicule n’est arrivée que fin août et le soleil était moins fort car plus bas sur l’horizon.

“Arracher” n’est pas le bon mot car je coupe à ras les pieds de tomates, les tiges de haricots et autres légumes, afin de laisser les racines en terre où elles vont se décomposer et participer à la fertilité.

J’entasse le tout sur la parcelle d’à côté, celle où ont poussé les potimarrons. Il ne me restera plus qu’à passer la tondeuse à gazon dessus pour réduire le tout et pouvoir utiliser ces morceaux pour pailler les plates-bandes d’où ils proviennent, mais on en reparlera un peu plus loin.

Dépailler

Étape suivante : dépailler la plate-bande en enlevant le reste du paillis d’été (du foin). Dans ma région où il ne pleut malheureusement pas en été, il ne se décompose quasiment pas.

Je le stocke provisoirement dans l’allée principale car j’en réutiliserai une partie dans quelques instants.

Aérer la terre

Je laisse les tuyaux du goutte-à-goutte en place. Ils ne craignent pas le gel et ce serait compliqué de les démonter avec tous les raccords. Il faut juste faire attention à ne pas en percer un par inadvertance avec une pointe de la grelinette (déjà arrivé ! ☹️).

Avec ma grelinette 5 dents presque trop grande pour cette petite plate-bande, cela ne prend que 5 minutes pour aérer la terre.

Pourquoi je travaille ma terre, moi qui suis (mais de moins en moins) un défenseur du non-travail du sol ? C’est à cause des mulots (mon potager est à-côté d’un fossé où coule toujours un filet d’eau) qui investissent le sous-sol de mes parcelles. Ils creusent une multitude de galeries, ce qui gêne l’établissement des racines de certaines cultures, et qui cause un souci pour l’arrosage, car l’eau ne reste pas imbibée dans la terre mais est perdue dans ces bas-fonds. Sans compter les dégâts faits aux légumes, j’estime qu’ils en boulottent à peu près 10% (ce qui est encore supportable).

Et une autre raison d’aérer la terre vient de sa nature : chez moi elle est argilo-limoneuse, c’est-à-dire qu’en l’absence d’eau elle a tendance à se compacter très vite. Ce qui a pour conséquence que la vie du sol est moins active pour digérer la matière organique et donc ne peut pas améliorer la structure de la terre aussi bien. C’est une sorte de cercle vicieux qui est brisé par le fait d’aérer la terre. En le faisant à la grelinette (ou à la fourche-bêche) l’avantage est que c’est moins fatiguant pour le dos du jardinier.

Épandre du compost

La moitié de ce sac de compost sera utilisée pour cette plate-bande, ce qui correspond à 4 kg/m². On ne dirait pas mais cela ne fait au final qu’une couche très fine d’1 cm.

On peut aussi le faire au printemps, mais il y a déjà beaucoup à faire au moment du redémarrage des cultures que je préfère épandre le compost en automne. En plus cela laisse le temps à la faune du sol de le digérer et de l’incorporer à la terre.

Contrairement à du fumier frais, le compost (à condition qu’il soit mûr) a l’avantage de permettre de faire un semis ou planter des cultures immédiatement.

D’habitude, je ne me repose que sur la décomposition du paillis et des plantes engrais-verts cultivées en hiver pour assurer la fertilité de ma terre, et je complète en mettant une bonne dose de compost (maison) dans le trou de plantation des légumes gourmands (choux, solanacées et cucurbitacées).

Mais cet été, j’ai noté que certaines de mes plates-bandes commençaient à donner des signes de forte compaction, malgré que la terre ait été maintenue humide par l’irrigation au goutte-à-goutte mais l’inconvénient de ce système c’est que la terre reste sèche dès qu’on s’éloigne de 20 cm des goutteurs. J’ai vu qu’elle avait perdu par endroits sa structure grumeleuse, structure que j’avais réussi à obtenir grâce aux méthodes que j’ai décrites dans ce guide.

J’ai donc décidé de faire un apport généralisé de compost pour remonter le taux de matière organique. Comme les quantités de compost que je fais moi-même suffisent à peine pour mettre dans les trous de plantation des légumes gourmands, j’ai acheté 10 sacs de compost à ma déchetterie. Chaque sac contient 18 kg de compost et j’ai calculé que la surface totale de mes plates-bandes fait 45 m², ce qui fait donc un apport de 4 kg par m², ce qui correspond aux quantités généralement recommandées.

Et au mois de mai prochain, je vais changer de tactique : au lieu de concentrer le compost dans les trous de plantation, je vais compter sur cette fertilisation automnale générale (sur toute la surface) pour nourrir les légumes gourmands et les encourager à étaler leurs racines sur une plus grande zone, ne se limitant pas juste autour du trou.

Semis de la 1ère espèce d’engrais vert

Habituellement je pratique un semis de féverole au tout début du mois de novembre. C’est mon engrais vert préféré pour un tas de raisons que j’expose dans cette vidéo. Mais il a l’inconvénient d’être lent à pousser au début, laissant beaucoup d’espace libre entre les jeunes pousses. Et c’est mieux aussi d’associer plusieurs espèces d’engrais vert pour combiner leurs effets positifs sur la terre.

C’est pourquoi j’ai décidé cette année de compléter la féverole (qui sera semée dans 2 semaines) par de la moutarde et de l’orge.

De l’orge ? Oui, c’est une graminée comme le seigle, qui va émietter la terre proche de la surface grâce à ses nombreuses radicelles. Mais le gros avantage de l’orge dans mon cas où je veux cultiver des légumes sur ces parcelles au printemps prochain, c’est que par rapport au seigle, il fleurit plus tôt dans la saison.

Car vous le savez peut-être : ces graminées engrais-verts ont l’inconvénient de faire des repousses (pénibles à arracher) quand on les fauche trop tôt, ce qui n’est plus vrai une fois qu’elles ont fait leur épi, c’est-à-dire assuré leur reproduction.

Cet orge je vais le semer dans 2 semaines en même temps que la féverole. Aujourd’hui c’est la moutarde que je sème, d’une main très légère car elle ne doit pas prendre toute la place. C’est une plante qui grandit vite et elle profitera des journées pas encore trop courtes de la mi-octobre pour se développer.

Pour assurer une germination rapide de la moutarde, j’arrose l’équivalent d’un arrosoir de 10 litres par mètre carré. Avec le débit de mon tuyau et de son pistolet, cela revient à arroser le temps que je compte lentement jusqu’à 50 dans ma tête (pour un mètre carré).

Je repaille très légèrement le semis de moutarde pour éviter que les oiseaux n’aillent farfouiller dans la plate-bande. On doit apercevoir la terre à travers le paillis.

Voilà la première plate-bande est terminée ! Il m’en reste encore 7 à faire, plus la zone des courges qui fait 15 m².

Petite réflexion sur l’efficacité du travail : quand on a un certain nombre de tâches répétitives à faire, il y a deux manières de s’organiser.

La première, c’est de se mettre en mode “machine de guerre” et de travailler à la chaîne en faisant d’abord la tâche n°1 sur toutes les plates-bandes : arracher les restes de cultures. Puis la tâche n°2 sur toutes les plates-bandes : dépailler. Puis mettre du compost partout. Puis greliner partout. Etc… vous me suivez ?

La deuxième manière d’organiser le travail, c’est de faire une plate-bande à la fois jusqu’au bout, comme vous avez pu le découvrir à travers ces photos.

Je trouve que cette manière a plusieurs avantages : on varie les tâches et les mouvements de son corps (vieillissant 😉) ce qui fatigue moins le dos (et évite le tour de reins dans le pire des cas). Et surtout, on a le sentiment de vraiment avancer, ce qui est motivant pour continuer. On voit chaque plate-bande se terminer l’une après l’autre.

Pour la petite histoire, j’ai été sensibilisé à ces 2 manières de faire il y a bien longtemps lorsque je préparais les faire-part de mon mariage. On avait une pile de feuilles imprimées qu’il fallait plier en deux, une pile d’enveloppes vides qu’il fallait remplir, des timbres à coller et la liste des adresses à écrire.

Avec ma future épouse, on s’était réparti toutes les piles en deux moitiés. En jeune informaticien que j’étais à l’époque, je commençais par plier à la chaîne toutes les feuilles de mon tas. Puis à coller un timbre sur toutes les enveloppes. Puis à écrire toutes les adresses. Non seulement j’ai eu une crampe aux doigts, mais je n’avais pas encore mis une seule feuille sous pli que ma dulcinée avait déjà terminé une dizaine de courriers prêts à poster !

Elle avait suivi la 2ème manière. Elle attendait d’avoir complètement préparé un faire-part avant de commencer le suivant. En voyant sa pile de faire-part terminés qui prenait de la hauteur devant elle, quelle satisfaction pour elle de savoir qu’elle avançait bien !

(l’histoire ne dit pas qui avait terminé le premier…)

Ce qu’il me reste à faire

La moutarde devrait germer très vite, en 3 jours normalement.

Une fois que tous les restes de cultures auront été entassés sur la zone des potimarrons, je vais les broyer en passant la tondeuse dessus. Puis j’épandrai ce paillis frais petit à petit sur les plates-bandes, en veillant à ne pas écraser les jeunes pousses de moutarde… pas sûr que ce soit possible, je verrai bien. Je stockerai l’excédent sur les allées du potager, ce qui me permettra de m’occuper de la parcelle des potimarrons.

Dès début novembre, je sèmerai la féverole et l’orge à travers le paillis. Je l’avais déjà fait pour la féverole il y a 2 ans (l’année dernière c’était mon essai de pois fourrager où j’avais paillé après le semis sur terre nue) et c’est très simple car la densité de graines est faible : tous les 15 cm en tous sens. Après avoir chaussé mes gants de jardinage, j’enfonce mon index de toute sa longueur dans la terre en traversant le paillis et je dépose une graine au fond du trou. Graines qui sont très grosses heureusement.

Conclusion

Comme vous le voyez, j’aime bien chaque année expérimenter une technique un peu différente pour les engrais verts et la gestion de la fertilité. Car il n’y a pas une méthode qui serait meilleure que les autres mais une multitude de possibilités.

Et vous, pour l’hiver, vous êtes plutôt paillis ou plutôt engrais vert ? Ou peut-être les deux comme moi ?

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. Nicole (Chateau-Landon 77570)

    Bonsoir,
    Le compost qui est donné à la déchetterie de mon village à une odeur
    terrible de produit chimique qui dur assez longtemps.
    Je n’en ai pas pris cette année cela me répugne un peu.Je vais être
    obligé de me contenter de mon propre compost mais donc en moins
    grande quantité.
    Que mettes-t-il donc dans ce compost?????
    Avez-vous un idée ????

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Nicole,
      C’est vrai que celui que j’achète a parfois une odeur de “bois brûlé”. Je pense que c’est parce que la décomposition n’est pas tout à fait terminée. Si on en a la possibilité, on peut ouvrir les sacs et les déverser dans un bac ou dans un composteur, et le laisser le compost s’aérer pendant quelques semaines.

      Avatar de nicolas
      1. Nicole (Chateau-Landon 77570)

        Merci pour la réponse Nicolas, non cette odeur est plutôt chimique, ce ne sont pas des sacs, mais une montagne en vrac.On va chercher avec une remorque ce compost gratuit d’ailleurs, mais je n’ai pas confiance.
        Existe-t-il par chez vous ce genre de compost municipal ?

  2. ISABELLE CELIER (Auvergne)

    Bonsoir Nicolas .j’habite dans le cantal pres d’aurillac dimanche dernier nous avons eu du-8 degres ces temperatures ont detruit tous mes engrais vert aprés 3mois de semis; on vois bien le sol ;pour finir de passer l’hiver quel travaux a faire ? couvrir le sol feuilles et foin ? ou autres surfaces d’environ80 metres carres.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      Oui c’est toujours beaucoup mieux de ne pas laisser le sol à nu. Tous les déchets végétaux que vous avez sous la main peuvent convenir pour faire une couche de protection.

      Avatar de nicolas
  3. bernard (Haute Loire)

    La richesse d’ un sol passe par la rotation des cultures et des techniques. Toutes les cultures et toutes les techniques ont leurs avantages et leurs inconvénients. Mais la règle qui préside à toute forme de développement biologique, c’ est la diversité. Plus une forêt compte d’ espèces, plus elle est riche et en bonne santé. C’ est aussi valable pour nos jardins. On peut tout faire pousser, à condition de faire tourner les techniques et les espèces. Comme disait le regretté Pierre Rabhi: le travail du jardinier consiste avant tout à fabriquer un bon sol. Après quoi, les légumes n’ ont besoin de personne pour pousser, ils se débrouillent très bien tout seuls…

  4. Gilbert ghignet (cannes)

    Bonjour à tous et toutes
    J’essaye cette année une technique vu sur votre site et fait par un de vos collègues sur une vidéo.
    Je sème mon engrais vert à l’automne et au fur et mesure de sa pousse je soupoudre un ballot de foin afin de tapisser mon sol sur 15 cm de hauteur
    Je pense obtenir un sol riche par mon engrains vert et un sol bien humide par mon foin
    J’attend mai prochain pour voir le résultat
    Bonne fin d’année à tous

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gilbert,
      15 cm de foin, vous n’y allez pas de main morte ! Si vous en avez de grosses quantités à disposition, pourquoi pas.
      Mais pour ceux qui n’auraient pas autant de matière (foin, feuilles mortes, etc…), je pense qu’en hiver il n’y a pas besoin d’une telle quantité, car le but n’est pas d’empêcher l’eau présente dans le sol de s’évaporer. Le but est de protéger la terre des intempéries. Et de nourrir le sol par la décomposition lente de la matière, mais en hiver avec le froid l’activité des bactéries et des champignons est très ralentie.

      Avatar de nicolas
  5. Evelyne Riss (Alsace)

    bonjour

    j’ai du fumier de bovin recu au mois Mars
    il n’est pas tout a fait composter

    puis je quand même l épandre dans le jardin ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Evelyne,
      Oui bien sûr, il terminera de se décomposer pendant l’hiver et ça ira plus vite étalé en couche fine qu’en tas.

      Avatar de nicolas
  6. Isabelle

    Je fais pareil sur mes parcelles… une à la fois!

  7. VEDRENNE Sophie (Doubs ( 760m altitude ))

    Bonjour Nicolas,
    C’est dommage de jetter vos tomates vertes. Il suffit de les envelopper dans du papier journal de façon hermétique en y introduisant 2 ou 3 tomates déjà rouge et petit à petit les vertes vont devenir rouges. Le gaz émis par les rouges et contenu à l’intérieur du papier journal va enclencher le mûrissement des vertes. Ces tomates ainsi mûris sont excellentes pour un potage ou pour en faire des conserves de sauces tomate.
    Belle journée à vous!

    1. Philippe (l'Ile d'Yeu)

      Bonjour
      Oui je confirme votre remarque. Cette Annee, j’ai eu une repousse en septembre, et pas mal de tomates vertes, que je vais faire mûrir avec la même méthode que m’avait appris mes…grand parents.

  8. Marie (LoireAtlantique-Guerande)

    Bonjour
    Toujours aussi instructif .Merci
    Comme j’habite une région où il pleut bien ( Guerande ) , la terre est bien humide en ce moment
    Donc avant l’arrivée des pluies , il y a deux semaines j’avais passé la grelinette et ensuite enterré le foin et paillis de licanthus mis pour la protection du sol cet été ( proche des marais salants il y a du vent et le soleil tape )
    Est ce une erreur ? Ensuite j’ai semé aussi 3 engrais verts ( dejà levés) car il a bcp plu et fait très doux . Pas mis de terreau . Pourrais je le faire au printemps ?
    Enfin quel est le débit de vos tuyaux d’arrosage
    Car j’ai les gouttes à gouttes noirs qui sont bcp plus petits que les vôtres et j’ai été décue , je pense qud ce n’est pas suffisant.
    Merci bcp

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie,
      C’est tout à fait ok si vous avez enfoui le paillis dans les 10 ou 20 premiers cm du sol (où il y a encore de l’air qui circule).
      Le terreau c’est juste un support de culture pour les semis en godets ou les plantes en pots, il n’a rien à faire dans un potager. Vous vouliez dire du compost je suppose ? On peut l’épandre à tout moment de l’année.
      Mes tuyaux sont en diamètre 16 mm avec goutteurs intégrés autorégulants d’un débit de 2 l/h.
      N’hésitez pas si vous avez besoin d’autres précisions ! 😉

      Avatar de nicolas
      1. Marie (Loir Atlantique littoral)

        merci Nicolas – oui je voulais dire compost.
        Ma terre s’est déjà bien améliorée car j’ai trouvé des vers de terre ! c’est la première fois .
        Mon systême d’arrosage n’est pas suffisant donc je vais prendre votre solution.
        vivement le printemps

  9. Marie Anne (nord Dauphiné)

    Bonjour,

    Pourquoi êtes-vous opposé à l’épandage de fumier ?

    Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie-Anne,
      Comme je l’écrivais, le fumier frais ne permet pas de semer ou de planter immédiatement des engrais verts car il est trop actif et contient de l’ammoniaque qui “brûle” tout ce qui est en contact.
      Mais pour quelqu’un qui voudrait juste épandre ce type de fumier et attendre le printemps qu’il se soit décomposé et incorporé à la terre, c’est très bien, au bémol près que la vie du sol sera peut-être un peu mise à mal au début, mais se rattrapera ensuite..

      Avatar de nicolas
  10. Christian (pres de Béthune haut de France)

    Bonsoir Nicolas,
    Actuellement je passe la grelinette et ensuite je fais un paillage de feuilles mortes sur la majeure partie de mon terrain.
    Ensuite je vide mon bac à compost sur le reste après la grelinette.
    Je de cale chaque année la partie qui bénéficie du compost.
    Terre argileuse+++

  11. Claudine (Blagnac)

    Bonsoir, j’habite dans la banlieue de Toulouse et j’aime beaucoup vos articles car je suis dans la même problématique. Vous avez dit avoir acheté du compost, mais où ? Je n’arrive pas à trouver l’endroit où c’est possible ? Merci de me donner votre secret 😉
    Bonne soirée

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Claudine, vous avez 2 réponses en page 1, adresses données à Nathalie (proche Toulouse). Il y a souvent les réponses dans les nombreux commentaires !😉

      1. Anonyme

        merci à vous et bonne journée

  12. Cathie (Montpellier)

    Bonjour Niclas, J’ai lu cet article avec beaucoup de soin car je suis une adepte de ces deux méthodes : paillis et engrais verts. Pour ma part, j’ai mis des feuilles de chênes verts sur les planches ayant accueilli les oignons, l’ail, l’échalote et les PDT. La terre dessous est très souple contrairement à d’habitude où elle était très compactée après l’été. A Montpellier, j’ai la même terre que vous. Sur les planches où il y avait les concombres, pastèques, courges et courgettes j’ai semé des engrais verts. J’ai mis un mélange de Phacélie et de Sainfoin d’un côté et de l’autre un mélange de Sainfoin et de Vesce d’hiver. Malheureusement, seule la Phacélie a poussé sur la première partie et la Vesce fait son apparition sur la deuxième partie. Après en avoir discuté avec les jardiniers de mon association, il s’avère que ce sont surement les oiseaux qui se sont régalés des grosses graines de Sainfoin… Je vais semer un autre mélange dit “Hiver” avec Sainfoin, Vesce commune et Trèfle incarnat et je vais mettre un voile d’hivernage le temps de la germination des graines. Lorsque j’aurai enlevé les tomates (demain), les aubergines et les poivrons (ils donnent encore…) et les patates douces, je mettrai également des feuilles de chênes verts. Je suis très satisfaite de ce paillis, ma terre est beaucoup plus souple que les autres années (cela ne fait que 3 ans que j’expérimente plusieurs méthodes). Voilà pour mon expérience !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Cathie,
      Un grand merci pour ce retour d’expérience détaillé !

      Avatar de nicolas
  13. Frédérique Boyer (Paca)

    As-tu entendu parler de bokashi? Qu’en penses-tu?
    J’ai essayé cette année et je trouve ça super bien. Mieux que le compost.
    Mon jardin est à Noves dans n le Nord des Bouches du Rhône près d’Avignon.
    Bises.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Frédérique,
      Oui j’en ai entendu parler. C’est sûrement très bien mais je trouve que ça fait du travail supplémentaire ! 😉

      Avatar de nicolas
  14. Liliane (Bretagne)

    Toujours très intéressant tes articles Nicolas, merci.
    Moi, en Bretagne, j’ai 4 bandes dans un terrain en pente, dans le bas.
    Je mets un peu de fumier mur-crottes de poney et âne, dans les bandes destinées aux p de t et courgettes, puis je couvre de feuilles mortes et paille pour les tenir, environ 15 cm. Les merles et autres compagnons viennent bien fouiller et m’en faire tomber dans les allées…je ramène sur les bandes! Ma terre est bien grumeleuse sur 10, 12cm cependant après des bêtises faites lors de la constitution des bandes il y a 10 ans,, dessous ces 12 cm la terre est un peu tassée, je vais essayer de l’aérer comme tu le conseilles avant de pailler! Mais ici ce n’est pas toujours facile: quand la pluie commence….
    Ceci dit: je paille toujours mon sol -dixit Konrad Schreiber: jamais travaillé toujours couvert- jen’ai jamais essayé les engrais verts…à voir!
    Mais cette année moi aussi j’ai pratiqué par étapes complètes: çà permets en plus de bien étaler les productions!

  15. Joël

    Bonjour Nicolas, bonjour à tous.
    Je suis ravi de tes conseils que tu avais déjà suggérés plus ou moins.
    J’ai réalisé tout ce que tu proposes. Cependant, j’ai acheté sur Mano Mano un engrais vert, pas cher 31€ le 1.5kg, qui est composé de: 25% de vesces, 24% d avoine, 16% de gesse fourragère, 10% de triticale, 10% de féverole et 10% de trèfle. Je souhaitais avoir ton avis. Merci pour tes précieux conseils.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Joël,
      Je n’ai pas grand chose à rajouter, toutes ces plantes font de très bons EV et les professionnels disent que plus le mélange est diversifié, mieux c’est.

      Avatar de nicolas
      1. Joel

        Merci Nicolas.
        A titre indicatif, les graines ont bien germé, pluie et température encore élevée

  16. annick (morbihan sud)

    je n’aime pas non plus les tomates vertes===coupées petit,avec les courgettes qui ne grossiront plus,éclaici de carottes,tout ce qui peut aller ensemble,dans le vinaigre aux herbes,,cela fait des bocaux de “variante”pour l’hiver,,,,,,annick

  17. Isabelle – Orléans Loiret (Centre Val de Loire)

    Bonjour Nicolas, personnellement tous les automnes je couvre le petit potager près de la maison avec différentes choses, les tiges des légumes coupées en petits morceaux, les dernières tontes, le broyat des tailles d arbustes, le compost semi décomposé, les feuilles mortes, et je couvre le tout avec de la paille … Cette année j’ai réussi à avoir du foin, je vais remplacer la paille par le foin. J’ aurais aimé semer des engrais verts mais j’ étais absente en octobre et je pense qu il sera trop tard pour ce potager. Par contre je vais avoir une petite parcelle dans un jardin partagé début novembre, elle sera labourée et complètement nue et je pensais y semer des engrais verts même si c est tardif. Je voudrais savoir si l engrais vert ne pousse pas avant l hiver, est-ce que ça peut pousser au printemps ?
    Quels engrais verts je peux semer en novembre ?
    Merci d’avance Nicolas. Bonne continuation. Isabelle.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Isabelle,
      Oui les EV poussent aussi au printemps, mais c’est comme toutes les autres plantes ou légumes du jardin : il faut que la terre se réchauffe, donc pas avant mars-avril. Ce qui empiètera forcément sur la saison de culture des légumes, à mois que vous n’ayez rien prévu de faire pousser sur ces parcelles avant fin mai début juin.
      Sinon il y a des EV qui se sèment encore très bien début novembre dans toutes les régions : ce sont la féverole (mon préféré) et le seigle.

      Avatar de nicolas
  18. Isabelle

    Bonjour,
    Je cueille les tomates vertes aussi car elles finissent toujours par rougir, conservées en cagettes dans la maison.
    Ainsi, l’an dernier, elles ont eu le bon goût de mûrir de façon échelonnée, ce qui nous a permis d’en manger jusqu’à fin décembre.
    Pas de besoin d’en faire des confitures !

  19. Madeleine (Rhône alpes dans la drôme)

    Bonjour Nicolas et merci pour tout tes conseils. Pour les tomates vertes, dommage de les jeter au compost. Perso, je les entoure avec du papier journal pratiquement individuellement. Cela dépend de la taille de la tomate. Les toutes petites je ne les mets pas car elle ne murissent pas mais les autres, dans leur papier journal murissent sans flétrir et j’arrive à en avoir jusqu’à Noël. Bien sûr c’est du travail car il faut ouvrir les papiers régulièrement pour voir si elles sont mûrent, je suis assise prés de mes cagettes et tranquillement j’ouvre et soit je referme, soit je mets de côté pour les manger car elles sont mûres. Bien sûr elles n’ont pas tout à fait le même goût que mûrit au soleil mais elles sont bonnes et il n’y a pas de sucre ajouter comme dans la confiture. Pour annecdote, l’année dernière une de mes filles en a manger lors d’un repas à la maison je crois que c’était début décembre. Cette année, elle m’a deamndé comment je les faisais et elle essaie. Ne pas mettre une cagette dans du papier journal, ça ne marche pas. Il faut individualisé. J’espère que mon petit truc pourra servir à d’autre. Bonne continuation. Et encore merci pour tout ce que tu fait.

    1. nicolas (Toulouse)

      Merci Madeleine pour cette astuce. Je le fais déjà pour les tomates qui ont commencé à virer de couleur. J’essaierai avec celles qui sont enore très vertes.

      Avatar de nicolas
  20. Danielle (Tarn)

    J’ai fait un constat : la terre de mes potagers en hauteur sèche vite et se compacte davantage que celle de mon potager plein sol. J’ai pensé bien faire et j’ai pensé à mes reins en faisant des potagers en parpaings.
    Après avoir coupé toutes mes tiges de pommes de terre et laissé les racines en terre j’ai demandé à mon mari de passer la tondeuse sur les tiges sèches . J’ai bâché le tout.Lorsque j’ai passé la grelinette deux mois plus tard c’était un vrai plaisir tout à été fait en un rien de temps. J’ai semé des engrais verts et en avant la musique!
    Moi, je pose un filet vert au-dessus des graines pour dissuader les oiseaux et tout pousse bien.

  21. Marie (66)

    Merci Ncolas, c’est toujours plaisant tes articles, et puis, remettre ses pratqieus en question c’est bien le propre du jardinier.
    J’ai trouvé une raison philosophique pour les engrais : une fois qu’ils ont reçu du fumier ou du crottin, la fois d’après ils ont droit aux engrais verts. Et moi aussi j’enlève le paillis car il pleut encore moins chez moi que chez toi (le 66). Et l’orge, oui, ça me tente, car je démarre les patates de bonne heure, fin février, et ça fait court pour un engrais verts…Mais où peut-on trouver de petites quantités ? Je crains que celle que j’ai achetée pour manger cet été soit débarrassée de son germe. Sinon je le ferai, comme je le fais avec le sarrasin, moins cher à la biocoop que chez les semenciers. Le compost de la déchetterie me paraît contenir trop de résidus de conifères, mais j’ai des très bons résultats sur les parcelles que je défriche.Une couche de carton, une de compost, et au printemps c’est suêr pour démarrer une culture de cucurbitacée.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Marie,
      Je ne pensais pas qu’il existait un endroit où il pleut encore moins qu’à Toulouse !!! 😉
      Les résidus de conifères ne sont à priori pas un problème pour le potager (l’acidification de la terre est un mythe).
      Bonne idée d’acheter de graines en magasin bio, je le faisais pour le seigle et c’était bien moins cher ! Pour l’orge je ne sais pas.
      J’ai acheté mes graines ici pour 3,50€ les 100g : https://www.graines-baumaux.fr/272476-orge-commune-hordeum-vulgare.html

      Avatar de nicolas
  22. Lucie (Québec)

    Bonjour Nicholas,
    depuis que j’ai lue votre article sur le compostage de surface, c’est ce que je fait. Je coupe en morceaux tous les plants de légumes en laissant les racines en terre et je laisse le tout se décomposer. Comme il pleut pas mal au Québec à l’automne, cela facilite le travail.
    Merci pour vos précieux conseils

  23. jean-louis (aquitaine)

    bonjour ,
    j’ai un sol très pauvre et argileux , je compte mettre du fumier de cheval
    faut il l’enfouir et en quel quantité ?
    merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-Louis,
      Tout dépend si le fumier est frais : dans ce cas il ne faut pas l’enfouir car il pourrait “brûler” la vie microbienne du sol. On l’étalera en surface de la terre du potager pour le laisser sécher.
      Si c’est du fumier déjà composté (ou après 1 mois pour le fumier frais), c’est une bonne chose de le mélanger aux premiers cm du sol pour qu’il se décompose plus vite au contact de la terre humide.
      Pour la quantité, cela dépend si le fumier est très pailleux ou non.
      Pour un fumier “normal” les préconisations vont de 1 à 3kg par m2 selon les besoins en fertilisation.

      Avatar de nicolas
  24. Gérard. (Pres de Lyon donc Rhone Alpes)

    Je rassemble le foin de l’année 23 je”sème” du fumier de bovin 2023,de cheval pour 2024 je recouvre avec le foin de 2022/23 bien décomposé et recouvre du nouveau frais pour 2024. je fais ça depuis 5ans et mon jardin m’apporte bien du plaisir avec peu de travail car à 87ans la terre est “basse”.
    Merci ce vos commentaires, bon hiver,à 2024.
    Gérard.

  25. dan (belgique famenne)

    pour les tomates vertes Nicolas tu peux aussi les mettre en conserve au vinaigre, ça remplace bien les cornichons :)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Dan,
      Attention les tomates vertes sont toxiques, avec la solanine, qui disparait à la cuisson des confitures de tomates vertes mais dans le vinaigre je suis moins sûr !

      Avatar de nicolas
  26. Alain DUCOURET (charente)

    Bonjour Nicolas, bonjour à toutes et tous. En ce qui me concerne, j’ai mis de la moutarde et un engrais vert dit TOGO qui contient du trèfle incarnat Bolsena, du Michali Bolansa et de la Navette fourragère. Au début les plantes étaient un peu parsemées mais depuis nos 3 jours de pluie c’est une vraie forêt vierge. Entre tous ces plants j’ai réussi à intercaler des feuilles broyées. Faut être patient !!! Maintenant, j’attends le printemps. Par contre, j’ai remarqué quez les pigeons ramier aiment picoter les jeunes plants. A surveiller. Bon courage à tout le monde .

  27. Hélène (Charente)

    Article toujours aussi intéressant
    Pour ma part j’ai un nouveau terrain depuis un an. Je greline les parcelles au fur et à mesure des besoins.
    Pas de compost maison ni de la déchetterie car il n’y a plus de pôle de compostage. J’ai fait des parcelles d’environ 4m sur 1m30. Les allées font la largeur de la tondeuse. J’utilise le paillage (paille de blé, fougère, hautes herbes sèches), le fumier de cheval de mon voisin, les engrais verts surtout la fève mais je compte en essayer d’autres, les déchets verts posés dans les parcelles de culture (alimentaires et de culture en coupant la tige), la vase tourbée de ma marre, les feuilles, la tonte, mon urine diluée, du carton… Les parcelles qui ont été préparée l’hiver dernier ont donné davantage que les autres.
    Bilan de l’année 70 kg de tomates en tout genre, déjà 20 kg de betteraves et tout n’est pas ramassé, petite récolte de pommes de terre 36 kg, oignons jaunes et rouges 20 kg, les choux poussent et les curcubitacés vont bientôt être ramassés. Pour cette année je suis contente même si cela ne nous permettra pas de manger jusqu’à la prochaine saison (nous sommes 5). Déjà j’ai planté plus de salades, mâches et épinards et j’ai semé les graines de ma première récolte de ces 3 légumes. Je pars d’une prairie, les vers de terre commencent à se multiplier. C’est bon signe ☺️

    1. Alain DUCOURET (charente)

      Bonjour Hélène. Comme vous cultivez des betteraves, je voudrais savoir comment vous les plantez ( je parle des plants pas du semis) Je n’arrive pas à savoir s’il faut enterrer le collet de la plante et s’il faut qu’il soit à peine recouvert. Pour le compost, j’ai suivi les conseils de Nicolas. J’ai rempli des sacs de 100 litres avec des feuilles broyées et je vais arroser une fois par mois comme l’indique Nicolas. Je mets des petits bâtonnets en bois disposés en croix pour maintenir le sac bien ouvert lors des pluies. ( Mornac en Charente )

      1. Hélène (Charente)

        Bonsoir nous sommes voisins (Garat ).
        J’ai commencé par des semis puis j’ai transplanté les betteraves en excès sur mes rangs. De mémoire j’ai planté en laissant le collet sorti. J’ai paillé. J’ai aussi mélangé mes betteraves avec des oignons des tomates des salades des haricots… Et j’ai beaucoup arrosé. Bon jardinage.

        1. Alain DUCOURET (charente)

          Merci beaucoup pour vos explications. Bonne semaine et donc sous la pluie Peut être une autre récolte de cèpes à venir……..

      2. marie (Tarbes (Hautes Pyrénées, dans la plaine))

        Bonjour Alain,
        Les betteraves comme les salades et les blettes font partie des plantes dont il est nécessaire de NE PAS enterrer le collet.
        Amicalement
        Marie

        1. Alain DUCOURET (charente)

          Merci beaucoup pour votre réponse. Bonne semaine. Amicalement.

  28. Annick (Pyrénées 600m d'alt.)

    Très net; réfléchi; la logique semble être au rendez-vous. Y a plus qu’a !

  29. Jay (Bruxelles)

    Chez moi c’est plutôt paillis désormais, car l’âge avançant, ça demande moins de travail.
    Tout comme Thierry, pour ce qui est du terreau en provenance de la déchetterie, personnellement je n’en achète jamais car je crains fort qu’il ne contienne des résidus de pesticides et autres aménités, alors que moi je cultive en bio.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jay,
      Quand je vais à la déchetterie, je vois que la grande majorité des gens qui déversent leurs déchets sont des particuliers.
      Et comme les produits chimiques toxiques ne sont plus en vente dans les jardineries ni utilisés par les collectivités pour l’entretien des espaces publics (interdits depuis la loi Labbé de 2017) je pense qu’il n’y a pas trop de souci à se faire.

      Avatar de nicolas
  30. Thierry Gatinet (Ariège 480m)

    Bonjour
    Je me retrouve dans beaucoup de tes réflexions, par contre j’ai de grosses hésitations à acheter du compost en dechetterie. Déchets avec pesticide et chimie diverses, anti toutes bêtes, je ne me sens pas très en confiance par rapport à ma propre pratique totalement naturelle..
    Sinon merci pour tout tes articles qui permettent de prendre du recul sur nos pratiques. Thierry

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Thierry,
      Quand je vais à la déchetterie, je vois que la grande majorité des gens qui déversent leurs déchets sont des particuliers.
      Et comme les produits chimiques toxiques ne sont plus en vente dans les jardineries ni utilisés par les collectivités pour l’entretien des espaces publics (interdits depuis la loi Labbé de 2017) je pense qu’il n’y a pas trop de souci à se faire.

      Avatar de nicolas
  31. Francois (pas de calais .lens)

    Très intéressant, moi comme je suis handicape(manque une jambe),ami donne un coup de grimpette, puis je recouvre de feuilles mortes.puis je mettre un peu de fumier par dessus ? Merci bonne journée

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour François,
      Comme je le disais, le fumier composté est mieux que du fumier frais car il permet de semer des plantes engrais verts immédiatement.

      Avatar de nicolas
      1. Francois (pas de calais .lens)

        Merci Olivier ,le fumier est Stoke en t’as depuis plusieurs années .
        A bientôt

  32. Eric (Kortenberg)

    Bonjour Nicolas, merci pour les explications toujours claires et très pratiques pour la mise en œuvre. Mon sol est argilo-limoneux.J’ai semé 3 engrais verts combinés sur 3 parcelles libres :vesce+seigle d’abord puis moutarde 10 jours plus tard. Tout a bien levé et j’attends le printemps avec impatience!
    Question par rapport au petit quizz de l’autre jour : embase de serre implantée avant l’hiver. Tu avais (je pense) annoncé nous expliquer le type de serre que tu avais choisie et aussi pour quelles raisons celle-ci et pas une autre. J’ai peut-être loupé les explications. Est-ce possible d’y avoir accès ?
    Bien merci et bonne semaine à tertoutes !😉

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Éric,
      Ici à Toulouse l’automne vient juste d’arriver (la semaine dernière on avait encore des températures de 27°C).
      Il fait encore un peu chaud pour que je monte la serre mais ça ne devrait pas tarder.
      Comme promis, je publierai un article. Si tu es inscrit à la newsletter, tu sera forcément averti quand ça sortira.

      Avatar de nicolas
  33. Benoît (cher)

    Bonjour,
    J’ai aussi semé, juste après avoir arraché les pommes de terre, de la moutarde blanche. Elle est déjà haute mais la levée a été irrégulière à cause de la sécheresse de Septembre Octobre. Je suis en train de finir les semis de féverole derrière les planches d’oignons et échalotes.
    Je sèmerais bien de l’orge pour compléter la féverole, mais je ne sais pas où trouver les graines. Où vous les procurez-vous ?

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Benoît,
      J’ai acheté mes graines ici pour 3,50€ les 100g : https://www.graines-baumaux.fr/272476-orge-commune-hordeum-vulgare.html

      Avatar de nicolas
      1. Benoît (cher)

        Merci pour l’info. Vu que je suis à Toulouse pour 3 jours, je me demandais si vous n’auriez pas une adresse en ville ?
        Merci encore

        1. nicolas (Toulouse)

          Non malheureusement ce genre de semence n’est pas vendu couramment dans les jardineries toulousaines.

          Avatar de nicolas
  34. Jean-Claude BILLAUT (Drôme)

    Bonjour Nicolas,
    Après avoir essayé des produits du commerce pour enrichir la terre du jardin, depuis je n’utilise que de la corne broyée.
    J’en suis très satisfait.

  35. Cyril

    Bonjour,
    J’ai eu la flemme et j’ai étalé ce qui restait de mon round de foin sur toute la parcelle.
    Mais j’avoue que j’aimerais remettre des engrais vert. C’est joli aussi surtout la moutarde.

  36. pascal (belgique haute ardenne(500m))

    Bonjour
    C’est tjs avec plaisir que je lis votre newsletter
    Mais pour l’automne (Il deja gelé deux jours)
    Je m’inspire de vos idées qui ne sont pas toutes adaptées a ma région (Haute ardenne belge)
    Un grand merci pour vos conseils
    Salutations jardinicoles
    Pascal

  37. Luc (Saône-et-Loire)

    Bonjour Nicolas.
    Merci pour vos articles qui sont toujours intéressants à lire.
    Je suis un petit jardinier amateur (100m2) et prône le 0 pesticide. J’utilise des recettes de grands-mères…
    En ce moment j’expérimente le bocal de vinaigre pour supprimer les liserons. (à voir…)
    En fin de saison je coupe à raz tous les plants car les racines vont se décomposer et enrichir le sol.
    Ensuite je sème de l’engrais vert (moutarde et trèfle).
    Au printemps je passerai la grelinette, outils fabuleux que j’ai découvert l’année dernière, plus de maux de dos contrairement à la bêche.
    Bon dimanche.

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