Depuis le début de l’année vous m’avez vu expérimenter différentes méthodes de semis de carottes.
En effet, quand on a une terre qui n’est pas bien affinée comme la mienne (parce qu’elle contient des petits cailloux et des morceaux de restes de paillis), le semis en pleine terre est rendu difficile.
Dernière méthode en date : la prégermination des graines dans des bandes d’essuie-tout humides. Tout avait bien démarré, j’avais mis en terre les bandelettes juste au moment où les graines commençaient à germer.
Mais une puis deux semaines passèrent, ce qui est long pour des graines prégermées, même si la météo était fraîche. Je me suis résolu à déterrer une bande et comme vous pouvez le voir sur la photo, les graines avaient bien continué de germer mais elles n’ont pas réussi à traverser l’essuie-tout.
Je sais qu’il existe dans le commerce des rubans de graines en papier, mais celui-ci doit être plus fin. Comme on le manipule tant qu’il est sec, ça va. Contrairement à ma méthode où on manipule la bande humide, elle se déchire très facilement.
Pour comparer, voici où en est un semis précédent datant d’un mois et-demi. J’avais fait prégermer les graines et je les avais mises en terre pincée par pincée avec les doigts. C’est nettement plus prometteur, non ? Je les ai déjà éclaircies une fois et je vais bientôt faire un deuxième passage.
Revenons au rang raté. La saison ayant avancé, les températures sont maintenant remontées autour des 20°C, ce qui permet aux graines de carottes de germer en 5 à 7 jours seulement.
J’ai donc tenté cette fois un semis direct sans faire prégermer les graines. Pas directement sur la terre mais sur une couche de 2 cm de terreau et recouvertes de 3 mm du même terreau. Comme le retour du soleil est prévu et qu’il tape vite fort par ici, j’ai mis des cageots pour les ombrer.
Et peut-être le plus important de tout : j’ai programmé une alarme sur mon téléphone matin et soir pour ne pas oublier d’aller surveiller ce semis. Car la clé du succès, c’est de maintenir humide la surface en permanence, et comme à Toulouse il y a toujours un petit vent (quand pas plus), c’est le risque numéro un !
Et pour celles et ceux d’entre-vous (je pense à Brigitte) qui ont essayé les rubans d’essuie-tout, qu’est-ce que ça a donné ?
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