Je déterre le bois sous mon potager

80 comments on Je déterre le bois sous mon potager

Il y a 3 ans, je vous montrais comment j’avais créé un petit carré potager en enterrant du bois mort et à moitié pourri sous la terre.

Si vous souhaitez relire toute la démarche qui m’avait conduit à le faire, je vous remets le lien vers la série d’articles.

En deux mots, mon objectif était de créer une sorte de butte autofertile, le bois étant sensé se décomposer et assurer une partie de la fertilité, tout en retenant l’eau en été grâce à un “effet d’éponge”.

Trop beau pour être vrai ?

Si c’était à refaire ?

Je remettrais du bois car c’est bien pratique pour occuper du volume et permettre de surélever le potager.

Mais je prendrais du bois qui est vraiment en état de décomposition avancée : du bois tout mou, qui s’effrite et sur lequel des filaments blancs sont déjà visibles.

Encore faut-il arriver à en trouver en quantité !

Et vous, quelle a été votre expérience avec du bois enterré ?

On se retrouve dans les commentaires pour en discuter.

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
(les plus récents sont en premier)

  1. Ludovic (Berne)

    Pensez-vous que le bois mort enterré ne s’est pas décomposé dû à un manque d’humidité? Les microorganismes ont probablement besoin d’un minimum d’eau pour survivre et travailler. Ainsi, il peuvent rendre le bois plus spongieux comme le bois en état de décomposition plus avancé que vous pensez utiliser à l’avenir.

  2. florence faucon (Bagnols sur céze)

    est-ce que l’on peut mettre n’importe quel bouis pourri en terre mer Nicolas trés bon article

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Florence,
      À priori oui, que ce soit du résineux ou pas, tous les bois devraient convenir. À condition, et c’est l’erreur que j’ai faite, de prendre du bois vraiment en état de décomposition avancée. Du bois que l’on arrive à réduire en bouillie ou en poudre avec la main.

      Avatar de nicolas
  3. Christine gilet (corse)

    Bonjour,
    J’ai beaucoup aimé votre article sur la permaculture et les différents liens qui sont très instructifs .
    Je venais de me lancer à vouloir faire une bande en permaculture ( j’en suis à avoir creusé une bande de terre) et je vais changer deux ou trois petites choses comme bien choisir le bois et en trouver du bien vieux et presque décomposé .
    Par contre je ne comprends pas pourquoi il y en a qui mette un film plastique sur la terre et après remplir .
    Effectivement cela garde sans doute l’humidité mais le fait d’utiliser du plastique ce n’est pas très écologique….
    Merci encore
    Christine

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christine,
      Pour ma part, j’utilise une bâche plastique étanche sous un seul petit rectangle de potager et c’est pour une raison très particulière : à Toulouse il fait tellement sec l’été et ma terre a une texture tellement drainante (malgré des amendements) que j’ai voulu imiter le principe du pot de fleur à réserve d’eau.
      Vous savez, ce sont les pots de fleurs qui ont un réservoir et où on verse l’eau qui va se diffuser dans la terre.
      Avec ce système, j’ai de belles laitues tout l’été, ce qui me serait beaucoup plus diffiile sinon.
      Voici l’article complet : https://potager-durable.fr/potager-en-carre-reserve-d-eau-wicking-bed/

      Avatar de nicolas
      1. Christine gilet

        Merci beaucoup pour votre réponse, il est évident que le plus gros problème est l’arrosage et de maintenir la terre légèrement humide.
        Pour moi en Corse j’ai abandonné le goutte à goutte car je ne savais sans doute pas bien l’utiliser.
        Je paille énormément et j’arrose une fois voir deux maxi par semaine en soulevant le paillage pour voir l’état de l’humidité.

  4. Dan

    Bonjour Nicolas,
    je me suis longtemps chauffé au bois et je faisais la coupe moi même c’est pourquoi je pense qu’il y a eu deux erreurs liées entr’elles dans votre travail.

    A savoir que la durée de désagrègement d’une espèce peut être totalement différente :

    mettez dans les mêmes conditions une bûche de même grosseur d’un acacia, d’un chêne et d’un bouleau, cette troisième sera poussière dans les 3/4 ans alors que le chêne tiendra encore plus de 10 ans et que celle l’acacia sera peut être encore entière pour votre descendance😄

    Pour le chauffage on dit que le bois doit rester 1 an au bois (donc sans protection) puis ramener et protéger sous toit et seulement découper pour les bouleaux, ormes, frènes et garder encore 1 voire 2 ans pour les essences nobles ceci pour que le tanin disparaisse.

    J’ai des piquets de bois qui ont passé 5/6 ans enfoncés dans le sol, le dessus est plus abimé que la partie enfoncée donc 3 ans d’attente c’est beaucoup trop peu.

    En résumé il faut du bois tendre (bouleau, noisetier, fruitier) si vous voulez un résultat de pourriture dans les 4/5 ans ou alors aller dans une scierie et récolter les restes du gros sciage style BRF donc patience et longueur de temps.

  5. Jean-F (Charente-Maritime)

    Bonjour Nicolas.
    Même constat pour le bois enterré en composteur. Je me suis fabriqué un énorme composteur (il y a environ 5 ans) dont une partie est à 80cm sous le niveau du sol, dans lequel j’ai placé des morceaux de grosses branches et du bois en partie décomposé. Au dessus, feuilles mortes, déchets de cuisine…etc. Au printemps j’ai curé ce composteur. Le bois en partie décomposé était sans doute un peu plus pourri avec beaucoup de cétoines, mais les branches sont restées intactes. Même constat sur une bande de potager surélevé. En 2 ans le terrain s’étant un peu affaissé, j’ai pensé que les petits branchages mis au fond s’étaient décomposés. Non ! Ils sont sortis intacts !

  6. Daniel (Suisse 400m.LacLeman)

    Après une année dans mon compost les branches les plus grosses ont plus de peine. Mais sinon cela me permet d’utiliser les brindilles. J’évite de mettre les branches de rosiers ou les ronces… car cela pique !…
    J’ajoute un accélérateur de compost car je mets toute les mauvaises herbes. Et aussi la tonte de mon gazon en fin de saison car je l’utilise préalablement sec comme paillis.

  7. Martine (Auvergne-Rhône-Alpes)

    Bonjour Nicolas
    Lorsque j’ai débuté mon potager il y a 3 ans, j’ai aussi voulu mettre du bois et j’ai fait le même constat, il était aussi dur qu’au début et pas de décomposition. J’ai tout enlevé et je fais uniquement du paillage avec de la tonte de gazon, de la paille et du broyat et cela fonctionne bien.
    Merci pour tous les conseils reçus chaque semaine. Une question, à quand l’édition du cahier de jardinier?
    Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Martine,
      Oui je prépare une nouvelle édition du Cahier de jardin tous les ans.
      Elle sortira début novembre.
      Si vous êtes abonnée à ma lettre d’information, vous serez prévenue à ce moment-là.

      Avatar de nicolas
  8. Sarah (perigord vert)

    Bonjour, j’ai testé chez moi aussi, la deuxieme année où nous avons acheté le terrain. C’était un champ, non cultivé, et la terre de la jaille , pléthore de cailloux calcaire et de fossiles et très peu de terre (idéale pour intéresser les enfants à l’évolution de notre planète, beaucoup moins pour cultiver quelque-chose de comestible). J’avais donc creusé, comme j’ai pu sur une trentaine de centimètres, une bande de 1m sur 5m, enterré des vieux bois presque décomposés, puis feuilles, quelques sacs de terre récupérés en lisière de forêt, et paillage avec les reste de foins récupérés à droite à gauche. Les légumes n’ont pas mieux poussés et je n’ai pas moins arrosé sur cette mini butte que à côté. Je l’ai démontée cette année, le bois était intact après 4 ans sous terre. Bref tout ça pour ça, je crois que de toute façon avec ce terrain c’était perdu d’avance, mais une bonne expérience quand même.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Sarah, pourquoi ne pas tenter la culture du crocus à safran dans votre terre ingrate ? J’ai vu à la suite d’un reportage une femme qui le cultivait dans la même région que vous, elle en a fait son métier…L’épice la plus chère du monde !

      1. Sarah (perigord vert)

        Ça c’est une belle idée ! J’essayerai cette année et on verra ce que ça donne. Sinon je râle contre ma terre, mais il y a quand même de jolies choses qui y poussent : fruitiers (même si ils prennent leur temps), cardons, arbustes et fleurs et datura qui apparaissent régulièrement et que j’enlève aussi vite

  9. Anonyme (var (limite bouches du rhône))

    bonjour, le bois enterré çà fonctionne si le bois est pourri de chez pourri – je l’ai fait et plein de cétoines !!
    le bois même un peu décomposé çà ne marche pas terrible

  10. Hélène (haute garonne)

    J’ai fait la même expérience que vous Nicolas…et je suis d’accord avec votre conclusion…à part surélever un peu le sol, et une bonne production de salades d’hiver ..( il m’a semblé avoir là moins d’attaques de limaces et escargots ) …en été ( je ne pratique pas le goutte à gouttes ) la terre même paillee y retient moins bien l’eau que dans le sol lui même .
    Cette année j’avais mis de l’ail au milieu des salades …les tetes et gousses sont restées toutes pitchounes les pauvrettes 😄 mais goûteuses ( cest toujours ça de bon ) et se conservent bien.

  11. Marie-Anne (Gard)

    Même technique et même expérience que vous, dans le sud-est, avec une terre de garrigue argilo-calcaire très caillouteuse. Mes premières buttes, qui ne comportaient que très peu de terre, ont séché en profondeur dès la deuxième année, malgré le paillage : beaucoup de compost s’est formé…impossible à réhydrater sauf à utiliser des quantités d’eau phénoménales et tassement très rapide. Quant au bois, il porte du mycelium mais n’est décomposé qu’en partie.
    J’ai un peu amélioré les suivantes, par l’adjonction de tourbe et de fibre de coco, qui retiennent l’eau, et de fumier. Pour la dernière, je me suis résolue à décaisser sur 30 cm (les cailloux me servent à construire de petits murets/talus de 20 cm autour), travail considérable pour une senior. J’ai alterné les couches de terre avec du BRF frais riche en feuilles et terminé pas du terreau, recouvert de BRF sec. Pas de bois. Arrosage tous les 8-10 jours cet été, faute de pouvoir poser un goutte-à-goutte à cet endroit : récolte correcte de tomates mais très peu de courgettes. À voir l’année prochaine.
    Ce qui retient le mieux l’eau, c’est encore la terre…

  12. Antoine (yvelines)

    Enterrer du bois, c’est préparer sa fossilisation. Et c’est donc demander à la nature de le conserver, de le maintenir à l’abri des processus de décomposition aérobique. J’ai déjà eu le tour avec du cerisier. En revanche les déchets verts sont très utiles ils nourrissent la terre et maintiennent l’humidité en été. Autre piège: certaines feuilles mortes (glycines, saule, platane…) mettent plusieurs années à se décomposer.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Alors vous devez connaitre LE MORTA qui n’est rien d’autre que du bois fossilisé…

  13. Bernard 67

    Faux aussi de l’air pour que les champignons pusse faire leur œuvre et de l’humidité ; et du temp beaucoup de temp ….

  14. Mana 56 (Morbihan)

    Bonjour Nicolas et à tous, j’ai immergé une grosse racine dans mon bassin à koïs et je craignais qu’elle pourrisse…Au bout de 10 ans elle est toujours aussi belle ! Pas d’oxygène donc pas de développement de champignons qui décomposent en partie la lignine, phénomène comparable au “sous vide” pour conserver nos aliments. Voici un beau reportage qui vous explique ce que devient le bois dans l’eau et dans la terre (tourbe)…au bout de 5 mille ans: https://www.couteaux-morta.com/faut-pas-rever-entre-loire-et-morta/ Bonne vidéo !

  15. Alain (Charente)

    Bonjour Nicolas. J’ai fait une ” Lasagne ” avec un tapis de branches fines comportant des feuilles encore vertes. Pardessus, j’ai mis une couche de cartons et de journaux juxtaposés. Ensuite une fine couche de fumier et ensuite une alternance de couches ” brunes ” et vertes. J’avais bien humidifié la surface où j’allais installer la ” Lasagne ” et par la suite il a plus pendant 3 jours. J’attends de voir les résultats. Par contre, je ne sais pas s’il faut que je rajoute de la terre végétale et sur quelle hauteur. Ma ” Lasagne ” à une hauteur de 0,30 mètres sur 3,00 mètres. Je vais en essayer une autre à proximité mais avec du bois déjà en décomposition depuis un bon bout de temps que j’avais placé sur une bâche. Ils font une dizaine de centimètres et de faible diamètre. Je vais compléter ce bois avec des cannes de tournesol qui s’effritent très facilement et donc qui devraient se décomposer plus rapidement. Je vais observer de très près ce qui va se passer dans les semaines et mois à venir. Merci encore pour votre aide. De “” petit jardinier ” je vais peut être devenir ” petit biologiste ” !!! Bon week end ainsi qu’à toutes celles et ceux qui vous suivent . Bien cordialement.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Alain,
      Si vous ne prévoyez pas de semis ou plantations cet automne, il n’est pas besoin de rajouter de la terre au sommet.

      Vous aviserez au printemps : normalement vous devriez pouvoir planter des plants directement dedans. Pour les semis, il faudra peut-être rajouter une couche de quelques cm de terre (ou de terreau).

      Par contre si vous voulez cultiver tout de suite, il y a besoin de mettre un peu plus de terre ou de terreau, je dirais au moins 10 bons cm car ça risque de s’infiltrer dans la lasagne qui n’est pas encore tassée.

      Avatar de nicolas
  16. gaelle (nord)

    Bon jour
    en ce qui me concerne j ai fait mes buttes de permaculture avec un fondement de souches déja en partie décomposées, ce qui m a évité un désouchage dur a faire, ja i juste attendu quelles soietn en etat de décomposition sur place pour etre enlevée au pic et beche par un vieux monsieur sans soucis.
    A ces souches et buches qui dorment un bon moment et amenent aux poules un complement de larves, oeufs, bestioles etc, j ai mélangé des tiges mortes de framboisiers et des t ailles de bois en brf compostées un an. Quand aux jeunes tailles et morceaux de bois divers, soient ils repassent en brf, soient ils se gorgent d eau tranquillement, soient ils vont dans le four a bois ou je cuis tartes, tourtes, pizzas, a l extérieur. Evidemment ca fonctionne car c est adapté à mon jardin, sa production de bois tendres et de bois durs, ses tailles régulieres, notemment de rosiers llianes a emietter avant d enterrer. De cette maniere, tous les déchets du jardin sont utilisés et je ne vais pas a la dechetterie….Mais bon, finalement c est l orientation au soleil, la pluviométrie, les especes plantées et la terre du jardin qui a amené ce choix, le plus simple pour moi. Je creuse a 70 cm de profondeur et le bois ne dépasse pas 30 cm de haut, ensuite je mets plein d autres choses…D autres techniques seront plus adaptées a d autres jardins…

  17. eve

    En fait au départ, il faut mettre du bois déjà décomposé, du bois mou

  18. Dominique (Auvergne, sud Limagne)

    Bonjour,
    Très intéressant ce retour, voici mon expérience suite à la lecture de vos premiers articles.
    Préparation d’un nouveau carré potager que je souhaitais faire. C’est un terrain argileux.
    J’ai un vieux marronnier tombé qui commençait à se décomposer, en effet qui s’effrite.
    Au printemps j’ai étalé des cartons au sol sur l’herbe, et directement dessus j’ai mis une couche de ce bois émietté ou pas, des gros morceaux , des bûches carrément et des gros tronçons pour faire les bordures. Le tout recouvert de paille et entretenu avec tonte, dechets de cuisine, BRF, feuille…. ( Pas de terre dessus)
    Je n’avais pas l’intention de planter dedans avant mini 2 ans.
    Le printemps suivant j’ai quand même gratter 3 trous pour planter 3 haricots, et je manquais de place pour 2 pieds de tomate. J’ai gratter entre les morceaux, pas beaucoup de terre…. Sans grande conviction !!!
    Et bien je n’ai jamais eu de tomates et de haricots aussi beau!!!! 🤪
    J’avais enfin trouver comment utiliser cet énorme marronnier tombé 😀! Et ça répond totalement a une des mes problématiques : l’eau!!!! Je n’ai pas arrosé de tout le mois de juillet ( seulement 7mm de pluie tombée). Et ma terre était resté fraîche.
    Depuis j’ai étalé mon marronnier sur tout mes carrés potager!!! Ce carré testé a maintenant un peu plus de 2 ans, et ma terre dessous commence à être brune et friable. Il me reste des petits morceaux de bois et des gros que je laisse surtout tel quel.
    Donc merci a vous pour ces conseils, on prend se que l’on peut, on fait a notre sauce, on teste et des fois ça a du bon!!! 😁

  19. Danièle (vosges)

    Bonjour Nicolas
    J’étais intervenue à ce sujet l’an passé et je disais, effectivement, qu’il fallait mettre du bois en décomposition qui retienne l’humidité. Par contre, et j’aurai dû intervenir la semaine dernière. Dans un jardin attenant à la maison de mes parents que j’ai gardée, je cultive une partie du terrain. La terre comme la vôtre est argilo/limoneuse, donc maintenant l’humidité et devenant dure comme du béton en été. Après l’avoir bêché durant une dizaine d’années, en 2020, j’ai décidé ne plus retourner la terre. Heureusement que j’avais bâcher une parcelle, car l’autre était dure au point de ne pouvoir enfoncer la fourche-bêche. Alors que sous la couverture, la terre était restée bien meuble. Ouf ! j’ai donc pu travailler cette parcelle. Pour l’hiver, je la recouvre des déchets végétaux (cucurbitacées, pommes de terre etc, tonte séchée). Et puis à la sortie de l’hiver, je mets une bâche noire pour éviter que l’herbe ne pousse et, un mois avant de planter, je débâche pour laisser la terre se réchauffer. Mais n’habitant pas sur place, c’est très compliqué, car il faudrait pouvoir la travailler au bon moment, c’est à dire juste après une pluie, sinon… Car finalement, je me retrouve avec des parcelles enherbées, entre liseron, chiendent et autres au point que cela fait deux ans que je ne récolte plus de pommes de terre. Donc, finalement, je ne sais plus quoi faire parce qu’il n’y avait pas autant d’herbes quand je retournais la terre avec, par moments, entre le découragement et les années qui sont là, l’envie d’abandonner. Parce qu’en plus, quand je mets haricots, carottes, persil, dahlias ce sont les limaces en abondance dans ce terrain puisque, entouré de prairies, qui s’occupent de tout ce qui sort. Mais ça est une autre histoire.
    Une question ! Travailler une telle terre, superficiellement, avant l’hiver, ce que mon papa ne faisait jamais serait favorable ou pas.
    Merci Nicolas pour votre réponse !

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Danièle,
      Ma réponse sera très courte car vous détenez déjà une partie de la solution : couvrir le sol pour éviter la pousse des herbes.
      Soit avec une bâche, soit encore mieux avec des engrais verts.
      Et au printemps, vous pourrez si cela vous arrange procéder le même jour au fauchage des engrais verts et à la plantation ou au semis de légumes.
      Je vous remets un article qui rappelle les bases :
      https://potager-durable.fr/engrais-verts-occupez-le-terrain-pour-travailler-moins/

      Et du coup, si votre terre n’a pas une structure trop compacte, vous pourrez vous passer de la travailler.

      Avatar de nicolas
  20. Agnès 70 (Normandie Calvados)

    Bonjour Nicolas,
    J’ai installé des buttes dans mon jardin parce qu’il est situé sur un ancien marais. Mon but était de limiter l’humidité présente à longueur d’année en réhaussant le niveau du sol
    J’ai constaté exactement les mêmes conséquences que vous. Au bout de 4 ans, la hauteur des buttes avait sérieusement diminué malgré des apports de terre, et le bois apparaissait à la surface.
    J’ai donc enlevé tous les gros morceaux de bois et j’ai pu voir qu’ils étaient restés presque intacts.
    Cette technique des buttes n’est valable que pour élever le niveau du terrain et sans gros morceaux de bois parce qu’ils ne se décomposent pas.
    Maintenant, je couvre les buttes de foin toute l’année, il réhausse mon terrain d’année en année et tout va bien.

  21. Laurent (charente)

    Bonjour Nicolas
    J’ai également construit des bacs de culture en 240X80 cm sur une hauteur de 80 cm afin de faire du potager. Hauteur idéal pour des problème de dos…plus besoin de se baisser et plier en deux quel bonheur…
    Suite à votre vidéo sur le bois disposé au fond, j’ai le même résultat que vous. Au bout de trois années la terre est bien descendue de 20cm une partie du bois s’est un peu plus désagrégé mais dans l’ensemble il en reste pas mal en bon état.
    Par contre je constate que le fond des bacs est humide et pleins de verre de terre.
    Cette année j’ai essayé les plans de tomates en bouteille, je comprend mieux le besoin d’avoir des bouteilles lisses tres difficile de les avoir à moins de couper l’emballage
    Merci pour ce blog toujours un plaisirs de vous lire et vous regarder bravo .

  22. andre (le Var limite bouches du Rhone)

    Bonjour
    J’avais fais la m^me chose dans un bac de 4×1,2 x0,4m sans creuser la terre et m^me résultat aucune décomposition et terre dure comme du béton. J’ai donc suivi votre méthode en semant de l’engrais vert.
    Salutations

  23. Olivier (Gaume – sud de la Belgique)

    Même expérience: Mon fils avait enterré des bûches dans le même but. Elles sont restées pratiquement inchangées pendant trois ou quatre ans. Il me semble même qu’elles ont eu tendance à remonter à la surface… Mais comme toi, si j’ai l’occasion d’avoir du bois déjà bien déstructuré d’un arbre mort, dont le tronc est déjà abîmé, je suis prêt à retenter l’expérience en veillant à bien l’enterrer assez profondément.

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Olivier, pour vous éviter toute peine et temps perdu avec les troncs de bois sous terre, lisez les deux commentaires en page 2 de Paul Pol enseignant sur le sol vivant…Bon dimanche à vous !

  24. Anne (Haute-Savoie.alt600m)

    Merci de cette expérience et de son commentaire après plusieurs années !
    Peut-être les gros morceaux sont-ils à exclure. J’ai eu le même problème avec un empilement de branches qui n’ont pas évolué non plus pendant plusieurs années. Par contre je constate que le BRF bien mûr ( tas gardé à l’air libre au jardin) se couvre très vite de filaments blancs, jusqu’à former des « blocs » de bois en décomposition. Utiliser ce type de fragmentation de bois pour faire une épaisse sous-couche vivante ? C’est ce que je fais dans mes «  carrés en lasagnes » où j’ajoute au printemps mais surtout en automne une bonne couche de ce broyât. Je constate malgré tout la même couche de terre très dure au fond…

  25. Françoise (Creuse)

    Au bout de 10 ans même constat et ma terre est sablonneuse et je suis dans une région où il pleut pas mal (mais plus guère en été depuis 2 ou 3 ans). Je trouve que c’est en effet beaucoup de travail pour rien si ce n’est que je reprenais ce jardin et que je ne savais pas quoi faire de la taille des haies. Maintenant que les haies sont taillées tous les ans donc petit branchage je broie et étale dans les allées où j’ai un magnifique terreau.Le surplus est mis en andains et me donne du terreau au bout de 2 ans minimum car je ne le retourne pas (je suis très flemmarde). Ayant la possibilité depuis d’avoir un très grand terrain (le champ du voisin) les gros bois que je coupe dans les haies je les entasse dans un coin et cela fait des abris pour beaucoup de petites bêtes et ça fini par se décomposer.

  26. Annick

    Bonjour Nicolas,
    Cet article est très intéressant, comme toujours !
    Moi aussi j’ai enterré des branches assez fines en décomposition avancée dans des bacs de culture mais aussi dans de grandes jardinières assez profondes. Le résultat m’a pleinement satisfaite quant à la fertilité de la terre mais il est vrai que je ne comptais pas sur le pseudo phénomène éponge du bois.
    J’ai ramassé le bois mort et déjà dans un état de décomposition avancé dans la forêt en lisière de ma propriété.

  27. Klod (Piémont toulousain (Martres) puis nord Isère (Terres Froides))

    Bonjour Nicolas,
    En fait, c’est dommage que tu ais déterré le bois après 3 ans, si tu attends 10.000 ans de plus tu auras du charbon.
    C’est le seul intérêt de cette méthode “inventée” par ceux qui étaient au fond de la classe près du radiateur, quand on a enseigné le jardinage naturel au siècle dernier.
    Ce que j’en ai retenu, c’est que le bois trop gros pour être broyé, il vaut mieux le brûler dans la cheminée puis mettre les cendres au compost, et sinon, tout broyer et composter, c’est la meilleure manière que l’homme a trouvé de recycler le bois depuis qu’il jardine.
    Quand au compostage à froid, il ne tue pas les graines contenues, c’est donc le meilleur moyen de faire envahir son potager par les adventices, surtout les annuelles. Cela peut avoir un intérêt, à condition de le savoir à l’avance.

    1. andre (Var)

      Salut comment composter a chaud?

      1. Michèle 56 (Hainaut belge)

        composter à chaud c’est créer une “soupe” végétale qui va chauffer sous l’effet des bactéries, dont la chaleur est entretenue par l’apport judicieux d’air et d’humidité jusqu’à fin de la réaction. Plusieurs mois pour la méthode Jean Pain (méthode anaérobie) et “Jean Pain améliorée”(méthode aérobie). Voici un site qui explique cela assez bien la seconde. Vous trouverez facilement la méthode Jean Pain d’origine (compostage des broussailles d’élagages anti-incendie) qui a été développée dans votre région.
        https://compostage.info/index.php tenu par un guide composteur bien formé.
        C’est belge francophone, désolée. Mais s’il y a de nos régionalismes, ils sont faciles à comprendre.
        Du Brun, du Vert, de l’Eau, de l’Air, à parts égales…
        je traduis : du carbonné (broyat, carton, branchettes, foin, etc humide si possible), de l’azoté (tonte de pelouse, déchets de légumes, verdures de haies, modérément des fientes de poules, etc…), de l’eau (autant que de matière brune et de matière verte), de l’air pour que les bactéries puissent respirer. Ne pas tasser. Vérifier régulièrement, remuer et réhumidifier pour que le centre du tas ne “cuise” pas. Bonne expérience.

        1. andre

          Un grand merci je vais aller voir cela de plus près.

  28. Régis Darras (Toulouse)

    Je suis également en région toulousaine et j’ai réalisé 5 carré potagers il y a 4 ou 5 ans avec du bois mort recouvert de feuilles mortes et de terre. Jusqu’à présent je n’ai pas non plus constaté d’amélioration notable de la qualité de la terre.

  29. Christine (Centre,Touraine)

    Bonjour,
    En lisant tous les commentaires et d’après d’autres lectures, je me demande si cette expérience permet de vraiment tirer des conclusions générales. Je suis un peu surprise par la généralisation (avec des nuances en appelant aux commentaires). A vrai dire, quand j’avais lu le premier article il y a 5 ans, j’étais un peu perplexe d’après que j’avais lu ailleurs sur la décomposition aérobie, l’absence d’enfouissement de la matière organique, les mythes des buttes quand elles sont mal utilisées et voyant que le bois n’était peut-être pas déjà assez décomposé. Même 3 ans après, il ne paraît pas pourri. Mais je comprenais la démarche de vouloir tester soi-même. Avec le recul et en lisant les commentaires, je suis encore plus perplexe mais pour d’autres raisons. J’ai l’impression que ce type de butte peut servir si toutes les conditions sont remplies, ce qui n’était pas le cas chez vous, Nicolas. Il semble que tout dépend du type de terre (marche mieux avec une terre sableuse), du climat, de l’essence du bois, de la taille des coupes et de leur variété et surtout il faut que le bois ait déjà bien commencé sa décomposition. De ce fait, ce n’est pas adapté à la majorité des jardins mais est-ce la méthode en elle-même qu’il faut remettre en cause ou son usage inadapté sans maîtriser ses paramètres  ? Deux ou trois comm l’expliquent très bien avec des connaissances scientifiques.
    En tout cas j’en retiens que je n’essaierai pas car ce serait je pense inadapté à ma terre qui n’est pas légère et que je n’ai pas de bois pourri à ma disposition.
    Par contre j’utilise beaucoup les tailles de mes arbres (avec des feuilles mortes et des matières plus vertes en lasagne ou mélangé) quand je commence une nouvelle parcelle, quand je couvre le potager à l’automne ou dans les allées mais sans jamais les enterrer et en les enlevant là où je sème pote éviter la faim d’azote.
    En lisant d’autres commentaires, j’ai l’impression que la distinction entre la lasagne, la butte ou la constitution d’une nouvelle parcelle n’est pas claire. Vous en parlez mais je ne sais pas si vos lecteurs maîtrisent. Je ne me souviens plus si vous avez déjà écrit sur le sujet.

  30. Anne (bruxelles)

    Bonjour. Je n’ai regarde que dernière vidéo, constatant l’inutilité d’enterrer du bois. Pour ma part, j’ai une expérience un peu différente. J’ai enterré des troncs qui étaient déjà en début de décomposition, et bien détrempés. Au dessus, rien de tassé! Compost en cours, mêlé de terre du jardin, et broyat leger. Garder le tout aéré…Au bout de 3 ans, les troncs avaient poursuivi leur décomposition et contribué à une belle vie souterraine du carré de terre, au depart assez pauvre. J’en deduis que cela vaut peut-être la peine d’avoir cette technique pour démarrer une vie souterraine dans un sol qui en manque?

    1. Michèle 56 (Hainaut belge, région argileuse)

      Même perception pour moi. Prenez une éponge humide, rangez la dans une armoire humide, elle va moisir et pas devenir une réserve d’eau…
      Nicolas, vous avez un sol sec, du soleil et du vent, des parois de plate-bande en blocs de terre-cuite donc qui transpirent toute l’humidité qu’ils captent, et un arrosage en goutte à goutte donc très économe.
      Il faut revenir à l’origine de cette méthode : créer de l’humus dans un environnement très minéral et très humide. On ne peut pas comparer.
      Je n’ai pas enterré de bois, j’ai fait il y a 3 ans un long tas de broyat de chêne , 60cm de haut,au nord, entre une haie de framboisiers côté soleil et une haie champêtre. Ca devait être ma réserve de broyat pour mon compostage en bacs. En quelques mois d’hiver, les filaments blancs formaient une résille intense dans tout le tas, le tas était très humide, les framboisiers se sont développés magnifiquement (la haie aussi)
      Cet été très chaud et très très sec pour notre hainaut belge (pas autant qu’à Toulouse mais très inhabituel quand même), le tas s’est un peu asséché, devenant “frais”. J’ai eu l’occasion de le réhumidifier 1 x massivement par un puits. L’éponge s’est reconstituée, ce qui a beaucoup plu aux mulots/campagnols qui y trouvaient des racines tendre et juteuses…
      Il faut aussi tenir compte de la libération de tous les éléments nutritifs, en plus de simplement l’effet éponge.
      Dans votre environnement sec, il vaut mieux probablement capter l’humidité de l’air et la transformer par les engrais verts et le mulchage de surface.
      Sur une terre sèche, très ensoleillée et ventée, pâture à moutons, j’essaierai l’an prochain le paillage par toison de mouton (comme couverture d’un mulchage de compost) au pied de mes fruitiers : les moutons ne vont pas manger leur toison alors qu’ils dégustent tout ce qui est végétal. La toison maintiendra l’humidité en dessous et évitera le piétinement des racines superficielles. Du moins j’espère.
      Bilan l’automne prochain. Amitiés à tous

  31. Martine

    Je trouve ça dommage que maintenant que vous êtes connu tout vos conseils finissent par un livre et que tout le monde ne peut les acheter..

  32. Jean Loyis (savoie)

    Bonjour, J’ai la même conclusion que toi. Mon bois enterré il y a 5 ans et pourtant déjà bien décomposé n’a pas changé d’état et n’a pas apporté plus d’humidité. Ça n’a en fait aucun intérêt si ce n’est un très gros travail (je l’ai testé sur 40m2). Je me demande bien pourquoi il y a eu autant d’engouement. Monsieur Bourguignon avait bien raison lorsqu’il disait de ne jamais enterrer le bois!

  33. Alain (Perpignan)

    Bonjour j’utilise la technique du bois enterré depuis plusieurs années dans des congélateurs hors d’usage et le résultat est formidable mais je prends du bois pourri qui est déjà en décomposition tous les ans je rajoute duu compst et de la terre de surface prise dans les bois

    1. Mana 56 (Morbihan)

      Bonjour Alain, vous allez vous faire tirer les oreilles car prélever de la terre dans les bois est défendu….Mais je peux comprendre ! Dans un gramme de sol, il y a plusieurs milliards de micro-organismes sur les 10 premiers centimètres du sol, bien utile pour relancer la vie dans le potager. Les terres polluées par le chlordécone (bananes) sont régulièrement ensemencées par des prélèvements de terre dans la jungle et les résultats sont stupéfiants, mais CHUTT ne le dites à personne !

  34. Hélène

    Bonjour Nicolas,
    J’ai commencé à lire vos articles sur le début de votre potager en permaculture (partie 1 puis 2).
    Où vous nous envoyez sur un article fort intéressant sur les buttes de cultures de G. Domenequ où il est dit qu’il ne faut pas enfouir la MO…
    Et vous nous montrez que vous avez enterré du bois… N’y a-t-il pas contradiction ? Ha, vous aussi vous avez succombé à la mode de la butte ?? 😅
    J’ai fait la même chose sur une surface minuscule (heureusement),
    J’ai posé des branchages au sol recouverts de débris végétaux et par dessus, du terreau du commerce, et re-débrits végétaux. Résultat, les 2 pieds de poivrons plantés font pitié et le pied de topinambour végète….
    J’attends de récolter le topinambour pour ensuite déterrer tout le bois, remettre la terre au fond et broyer le bois du fond pour l’épandre dans le jardin. Mais c’est de mes erreurs que j’apprends et qui ne tente rien….
    Finalement, si je résume bien, moins on touche au sol mieux c’est,
    tout en surface !
    Merci de nous raconter toutes vos expériences !!!!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Hélène,
      Eh oui j’ai aussi mon lot de contradictions ! 😉
      Pour la petite histoire, vous avez la suite de l’expérience ici :
      https://potager-durable.fr/je-deterre-le-bois-sous-mon-potager/

      Avatar de nicolas
  35. Guy

    J ai fait la même expérience. Le bois ne se decompose pas sous la terre, la terre des buttes est très sèches, le bois enterré ne retient pas l humidité.

  36. Gabriel

    Je ne suis pas surpris que du gros (ou moins gros) bois sec ne soit pas décomposé à souhait après 3 ans. Il lui faudra au moins 10 ans pour commencer à se décomposer.
    Au déterrage de ce bois, on peut remarquer que le principe de la lasagne n’a pas été mis en place lorsqu’on a un carré d’à peine 20cm de hauteur, à savoir: d’abord du bois déjà en décomposition (carbone), puis des éléments verts (azote), ceci répété 2, ou 3 fois et terminer par un épais mulch d’au moins 20 cm. Alors, vous verrez que vous aurez une bonne rétention d’eau.
    Si vous utilisez du bois sec, d’autant plus si c’est du gros bois, il vous faudra décaisser 20 à 30 cm et continuer avec le principe de la lasagne susmentionné (cf. Philip Forer).

    1. marie

      Bonjour je suis d’accord avec vous. J’ai réalisé une butte en faisant les mêmes erreurs que Nicolas, je crois. 3 ans c’est court pour voir une évolution sur les gros morceaux de gros (en plus une souche c’est une partie très difficile à dégrader). Ma butte me protège du vent et crée bien un micro climat. Par contre elle est un peu trop pentue donc le paillage doit être abondant sinon la terre est nue et l’érosion est importante. Ca reste un gros travail au départ donc autant bien le faire. Au vu des retours d’expérience, je crois que nous n’apportons pas assez de matières vertes au départ pour respecter ce fameux rapport Carbonne/Azote qui assure une décomposition correcte. Pour autant, Il ne faudrait pas en déduire catégoriquement que la méthode ne fonctionne pas!

  37. Josette

    Sur une terre de chantier j’ai fait mettre 10 cm de terreau puis planter avec bâche pour les mauvaises herbes puis paille .rien ne vient ,les plants de tomates sont chétifs comme les salades
    Je n’ai pas mélangé le terreau avec ma terre de base
    Pourquoi rien ne pousse normalement merci

  38. Gislene

    J’ai apprécié l’article sur le bois mort sous le potager et je le ferais cette année
    J’ai une question qui ne concerne pas le potager
    Il y a quelques semaines une orchidée sauvage puis 3 sont apparues dans mon jardin, à présent elles sont fanées, mais je me demande si je doit les couper et les laisser ainsi.
    Merci

  39. Sabrina

    Bonjour , je voudrais avoir quelques renseignements j’ai planter mes pieds de tomates en bac avec de la terre de mon jardin , je ne sait pas si ma terre est fertile car apparemment t il y aurais de l’argile dedans. Mes pieds de tomates on sorti des feuilles violacée. Y a t-il un moyen pour qu’ils redeviennent bien vert.
    Ps : je demarre en plantation je n’ais pas de grandes connaissances

  40. Hubert

    J’avais entendu qui ne fallait pas enfuir les matières organiques dans le sol car la décomposition se fait au dessus du sol par les champignons et bactérie et non dans le sol; un peu comme les arbres qui crée leurs litières de feuilles mortes

  41. Marie

    Merci de me donner votre avis.
    Je suis dans la Bresse,j’ai fais un carré potager en octobre 2020, j’ai mis une couche de bois mort, du compost, une couche de terre végétale, un peu de fumier de vache et recouche de terre végétale. Puis j’ai mis une couche de foin pour protéger la terre. J’ai planté des échalotes et de l’ail, mais j’ai voulu voir qu’elle était leur grosseur aujourd’hui et je constate que les échalotes sont pourries. La terre est très humide, où est l’erreur?

    1. Danièle

      Bonjour Marie
      Il n’est pas étonnant que vos épices aient pourri !
      Les épices supportent mal la fumure. A l’endroit où vous les mettez, ne pas faire d’apport de fumier. En ce qui concerne la lasagne de votre carré potager, alterner par dessus le bois, couche carbonée (feuilles, broyats) et couche végétale (tonte) en terminant par une couche de terre d’une vingtaine de centimètres minimum, améliorée par du compost maison ou terreau acheté dans le commerce. Et, bien sûr toujours la recouvrir.
      N’hésitez, si vous avez d’autres questions.

    2. Christian

      Pas de fumier frais, ni de tontes de gazon, pour oignon ail échalotes, poireaux, qui font s échauffer, la attirent les vers

    3. Alain

      l’erreur est la couche de foin l’aiil et l’échalotte n’aiment pas l’éxés d’humidité

  42. Danièle

    Pour compléter ma réponse, je rejoins Oriane (novembre 2020) qui dit qu’il faut bien recouvrir l’ensemble par une couche importante de matières azotées (tontes mélangées à des jeunes tiges de bois fragmentés) qu’il ne faut pas hésité à compléter ou renouveler tout l’été pour maintenir l’humidité. J’ai une terre sableuse très pauvre et dès le mois de juillet il m’était impossible d’avoir des salades. Cet hiver, j’en ai mangé jusqu’en février. La terre continuera de s’améliorer en lui apportant les éléments nécessaires pour ce faire (feuilles, déchets ménagers etc.) l’hiver, et surtout, en ne la laissant pas à nu. Au printemps fumier, compost et cela sera reparti pour une nouvelle saison de jardinage avec tous les aléas qui en font partie.
    Merci Nicolas et bon jardinage à tou(te)s.

  43. Danièle

    J’ai fait des buttes de culture en mettant du bois au fond, mais avec des morceaux en décomposition, c’est à dire qui font éponge. Le bois trop dur ne retient pas l’eau qui au lieu d’imbiber le bois continue de s’infiltrer dans la terre et ne crée pas d’humidité. Pour ce qui me concerne, le bois tel que je l’ai mis, cela fonctionne.

  44. Fabienne

    Bonjour et merci pour ce blog passionnant !

    Il se trouve que j’ai fait l’expérience du bois enterré par hasard, avec du bois coupé et oublié sur place… Vu l’aspect de la terre au bout de quelques mois, j’ai décidé d’y faire pousser quelques légumes ! Affaire à suivre…

  45. Jacques

    Bonjour
    j’ai moi même fais l’essai il y a un an d’enterrer du bois sur un petit carré potager, je n’ai pas déterré ce bois pour l’instant mais je constate qu’il agit comme un drain et cela empêche la stagnation de l’humidité ce qui correspond bien pour les cultures comme l’ail, les oignons…

  46. ELSA

    Bonjour,
    J’ai commencé mon potager début 2020. Comme ma terre n’était pas de bonne qualité, j’ai opté pour enterrer du bois pour faire un potager en lasagne sur un quart de mon potager. Mon expérience c’est que toute cette partie a très bien donné si je compare des plantations de mêmes légumes, les courgettes. La terre est maintenant de tres bonne qualité pour Recommencer cette année à cultiver avec bien sûre un apport en terre pour rehausser. Du coup j’agrandis mon potager selon le même principe. Ce que je retiens c’est d’ailleurs ce qui était préconise. Sur une sol comme une pelouse, tres tasse, on nous conseillait de faire cette culture en lasagne. Pour éviter de retourner la terre, un travail fatiguant et fastidieux….Je suis tout à fait d’accord sur le fait que j’ai commencé mon potager sans fatigue sur ce carré de terrain alors que sur les autres parcelles j’ai du retourner la terre…un gros travail lorsqu’il s’agit d’une terre tassé par les passages…Merci pour votre site très intéressant, et pour ces échanges constructifs.

  47. HELENE

    Bonjour,
    Merci pour votre blog toujours très instructif. Mon potager étant très petit j’ai opté pour 4 carré de potager de 120X120 , 65 cm de haut. Pour le remplir j’ai opté pour cette méthode, vu le volume des bacs avec grosses buches au fond , branchages, feuilles etc pour finir par 40cm de terre et terreau bas de gamme du commerce, trop difficile d’avoir de la terre de jardin. Le niveau a baissé d’au moins 25cm. Certaines cultures ont très bien fonctionné, betteraves, courgettes, aubergines, poivrons.Les autres, radis, carottes , navets , choux, salades, nulles.
    Bien cordialement.

  48. Dominique

    Bonjour Nicolas,
    J’ai aussi installé du bois dans des tranchées qui ont été creusées par une mini pelle mécanique que notre voisin avait mis à notre disposition pour la réalisation de buttes de permaculture. Et comme à côté de chez moi il y a un bois, et j’ai pu trouver du bois pourri pour y mettre dedans. Je pense que ce bois déjà en belle décomposition va pouvoir continuer à se décomposer et alimenter le sol des buttes.
    De plus je crois qu’il est nécessaire d’avoir un sol mouillé régulièrement pour cela.
    Bien cordialement

    1. Flo

      Pour conserver le bois on le mouille où on le plonge carrément dans l’eau comme dans les Landes où on a stocké le bois des tempêtes. C’est justement au contact de l’air que les insectes et bactéries le décompose. Tous ceux qui ont enterré du bois pas encore en décomposition en reviennent.

  49. Maïté

    Pareil pour moi, le bois insuffisamment décomposé n’a pas beaucoup bougé. Mais ce procédé m’avait enthousiasmée et j’avais créé 2 nouvelles planches qui me donnent de beaux légumes. Après tout, être jardinier c’est aussi faire des expériences, observer, prendre le temps et tirer des conclusions…
    Merci Nicolas et à tous ceux qui prennent le temps de nous donner de précieux conseils !

  50. Lucas

    Bonjour à tous,

    On peut vraiment se poser la question suivante : quel est l’objectif final de cette méthode ?

    Est-ce qu’on souhaite vraiment recréer un milieu proche de celui des sols forestiers ?

    La décomposition du bois se fait (très bien) dans ce type de sol. Cependant, celui de notre potager ne ressemble pas vraiment à celui d’une forêt. Par exemple, les micro-organismes sont assez éloignés (en abondance et diversité) de celui d’un sol agricole (même en permaculture).

    De plus, les longues années de domestication et d’évolution génétique ont conduit les légumes que nous cultivons à des adaptations qui les rendent (en grande majorité) inaptes à se développer correctement sur un sol forestier (concurrentiel et pauvre par nature).

    Finalement, je trouve cette approche plutôt contre-productive (sans compter les incompatibilités agronomiques que cela engendre).

    Perso, je suis assez d’accord avec Nicolas : beaucoup de travail pour pas grand-chose.

    Cependant, il faut tout de même rester prudent, car jugé de l’efficacité d’une méthode de culture en se basant uniquement sur l’état de décomposition du bois est un peu facile.

    Ça aurait été sympa de mesurer, durant toutes ces années de cultures, si la productivité avait augmenté, les besoins en arrosages avaient diminué ou encore si les plantes cultivées avaient subi plus ou moins d’attaques de ravageurs.

    Je sais que certains travaux (en anglais) ont montré que ce type de butte était une bonne alternative en milieu désertique ou lorsque le sol a été trop érodé.

    De plus, dans ces situations, ce type de butte se montre très utile pour retenir davantage d’eau.

    Le lien vers l’étude en question pour ceux que l’anglais ne dérange pas :

    https://digitalcommons.wku.edu/stu_hon_theses/602/

    Bonne journée à tous =)

  51. Anne-Olivia

    J’ai testé aussi influencée par quelques permaculteurs. Au total, cela n’a rien apporté. J’ai compris que quand on a une bonne terre, la butte est inutile.
    Je ne regrette pas car cela m’a servi de leçon. Un lien utile : https://jardinonssolvivant.fr/le-mythe-de-la-butte-de-permaculture-par-christophe-gatineau/

    1. Mana 56

      Merci Anne-Olivia pour ce lien très riche en renseignements et qui renvoie à d’autres articles très intéressants aussi, et celà fait beaucoup de lecture ! Bref beaucoup de choses à remettre en question…..Je vais devenir super douée ! LOL !

  52. Jean-Baptiste

    Bonjour Nicolas,

    Le bois enterré doit être déjà fortement en décomposition ;-)

    Belle journée, Jean-Baptiste

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