Mes buts pour 2023

80 comments on Mes buts pour 2023

Pour moi, le potager n’est pas quelque chose de figé, mais un endroit qui évolue chaque année. Le lieu en lui-même évolue parce qu’il est constitué d’éléments vivants. Mes pratiques évoluent aussi parce que j’aurai appris quelque chose de nouveau où parce que j’aurai un problème suffisamment douloureux à régler pour me faire enfin passer à l’action.

Il est très utile de regarder aussi comment s’est passée l’année précédente, et les notes que je prends au fur et à mesure dans mon Cahier de jardin me sont très précieuses.

Dans cet article, je vais donc développer quelques thèmes pour lesquels j’ai l’intention de changer des choses en 2023.

L’arrosage

On a toujours tendance à avoir la mémoire courte et ne penser qu’à l’année précédente, 2022, qui était une année extrêmement sèche. Mais on oublie l’année d’avant, 2021, qui nous avait gratifiés de tout le contraire : un été particulièrement frais et pluvieux.

Alors oui j’ai réfléchi à certaines choses pour améliorer l’irrigation de mon potager, des choses plus ou moins simples à mettre en œuvre, mais il n’est pas sûr qu’il y aura besoin de toutes les appliquer.

Première chose : mieux placer les légumes à côté des goutteurs de mon réseau de tuyaux goutte-à-goutte. J’ai remarqué les années passées que malgré une terre argilo-limoneuse qui est censée assez bien retenir l’humidité, l’eau des goutteurs filait droit vers le bas et la terre restait sèche (même en profondeur) dès que l’on s’écartait de 10 cm. Je pense que ce phénomène de drainage est dû à la présence de nombreux galets dans le sous-sol (en-dessous de la couche de bonne terre cultivable).

La solution est simple : je vais planter mes légumes plus proches des lignes de goutte-à-goutte et je veillerai à ce que chaque plant se retrouve en face d’un goutteur. Ces derniers sont distants de 33 cm et les lignes de 40 cm entre elles, ce qui devrait être compatible avec majorité des légumes.

Deuxième chose, il m’arrivait de faire des arrosages complémentaires à la main (avec un arrosoir) quand la canicule était à son maximum ou pour aider de jeunes plants à s’établir. Dans l’idéal, il faudrait que toute la surface d’une plate-bande soit maintenue humide en profondeur, afin que les racines des légumes soient incitées à se développer vers le bas, mais en cas de pluviométrie nulle comme c’est le cas chez moi pendant les 3 mois d’été, cet idéal n’est pas atteignable.

Alors autant faire en sorte que le peu d’eau (en comparaison avec des pluies régulières) qui est apporté par le jardinier profite au maximum aux légumes. Pour cela, je vais les planter dans des cuvettes pour les légumes isolés (tomates, choux, etc…) et dans des rigoles pour les légumes en rangs (carottes, haricots nains…).

C’est le principe du potager “enterré”, par opposition au potager “surélevé” (en buttes ou en bacs) qui devient complètement inadapté quand l’eau se fait rare. Certains pays arides ont l’habitude des fortes chaleurs et je vais m’inspirer des techniques utilisées traditionnellement en Australie ou en Afrique de l’ouest avec ses “zaï”.

Troisième chose : les oyas. Beaucoup d’entre vous m’ont déjà questionné à ce sujet et j’ai prévu d’en installer quelques-uns dans l’une de mes plates-bandes (la fameuse qui contient du bois enterré qui n’a jamais voulu pourrir !). Je vous tiendrai au courant des résultats.

Dernière chose sur l’arrosage et c’est celle qui contient le plus d’inconnues : installer un système de brumisation au-dessus de mes rangs de tomates. Vous le savez sûrement, les fleurs des pieds de tomates avortent malheureusement quand la température dépasse environ 32°C. La fécondation n’arrive plus à se faire car le pollen devient trop sec.

Si la canicule arrive tôt dans la saison, on se retrouve avec des pieds de tomates qui ne portent aucun fruit en plein mois de juillet (des fruits ne se formeront que plus tard aux étages supérieurs). Et si la canicule se produit en août, les tomates déjà formées vont rester vertes indéfiniment car la sève circule moins bien.

Pour éviter tout cela, je sais que certains maraîchers professionnels utilisent des systèmes de brumisation pour leurs cultures de tomates sous serre, afin d’abaisser la température. Est-ce que c’est possible de faire la même chose dans un potager en plein air, soumis à la brise ? Est-ce que l’humidité ne va pas provoquer des maladies comme le mildiou ? Quelle est la bonne heure de la journée pour le faire, la bonne durée et la bonne fréquence ? Quel matériel ? Et la consommation supplémentaire d’eau ?

Il faut que je réfléchisse encore si ça en vaut le coup et je ne suis pas sûr de le mettre en place cette année.

Malgré un paillis de foin très épais (entre 10 et 15 cm), les légumes souffrent car le sol a fini par s’assécher bien que l’irrigation ait été maintenue

La fertilité de ma terre

À l’automne dernier, je me suis rendu compte que la texture de ma terre avait régressé à certains endroits. En particulier sur une plate-bande située en bordure du potager où elle était redevenue dure et compacte.

La cause en est simple : par manque d’humidité, l’activité biologique du sol s’est arrêtée pendant trop longtemps, et j’avais beau apporter de la matière organique non décomposée (foin, BRF) à manger pour les vers de terre et autres organismes du sol, ils n’étaient pas en capacité de la digérer et de produire l’humus qui aurait bonifié ma terre.

Comment faire pour maintenir l’activité microbienne du sol pendant l’été ? On l’a vu plus haut, le goutte-à-goutte ne suffit pas à imbiber toute la surface entre les goutteurs. Dois-je recourir à des arrosages généralisés de toute la surface à l’aide d’un asperseur oscillant pour pelouse ? Mais comme je paille épais avec du foin (10 cm bien tassés), il faudrait vraiment le laisser tourner pendant des heures pour que l’eau traverse le paillis. Sans compter le coût puisque je n’ai pas d’autre accès à l’eau que le réseau de ville.

Une piste à tester : pailler moins épais, éventuellement après avoir haché le foin en le passant sous la tondeuse à gazon pour qu’il soit moins dense et plus aéré. Ce qui permettrait à l’eau de l’asperseur d’atteindre plus facilement la terre.

Il se posera toujours le risque de maladies comme le mildiou dont les spores commencent à éclore quand le feuillage reste humide pendant plusieurs heures de suite.

Autre piste : ne pas compter uniquement sur la décomposition du paillis par la vie du sol pour fabriquer de la fertilité mais faire des apports extérieurs, sous forme de fumier par exemple (celui en granulés étant le plus pratique à utiliser), ou bien sous forme de compost de déchetterie (je réserve le compost maison pour les trous de plantation des légumes gourmands, car on n’en a jamais assez). Mais il ne faut pas oublier que ces amendements organiques auront quand même besoin de microbes et d’eau pour que les nutriments qu’ils contiennent deviennent accessibles aux plantes.

La solution de facilité ce serait les engrais chimiques (type ammonitrates) car ils sont directement assimilables par les plantes, on comprend pourquoi l’agriculture conventionnelle y a tellement recours, mais il est hors de question que j’en mette dans mon potager pour les raisons environnementales que tout le monde connait.

Un dernier point qui concerne à la fois la fertilité et l’irrigation : les galeries creusées par les mulots. Avec le paillis épais qui est présent presque toute l’année, un certain nombre de mulots (ou souris des champs) pullulent. Ils ne font pas d’énormes dégâts sur les cultures (tout au plus 10% de légumes “grignotés”) mais leurs galeries forment un vrai gruyère sous la terre et certains plants n’arrivent pas à s’enraciner correctement quand les racines tombent sur une poche d’air.

Mais surtout j’ai l’impression que l’eau d’arrosage s’échappe vers on ne sait où par ces galeries. J’ai déjà essayé de les piéger, sans succès. La solution que j’ai retenue, c’est de faire un passage deux fois par an à la grelinette pour défaire toutes ces galeries. Pour un adepte du non-travail du sol comme moi, cela me fait un peu mal au cœur, mais je me dis que c’est l’occasion de décompacter et d’aérer ma terre, qui ne possède de toutes façons pas la texture parfaite pour pouvoir s’en passer définitivement.

L’arroseur oscillant n’est utile que si le paillis n’est pas trop épais.

La planification des cultures

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j’adore planifier et organiser mon potager à l’avance, toujours dans le but de progresser et de tendre vers un potager qui fournit des récoltes tout au long des quatre saisons de l’année.

Ce n’est pas tant le productivisme qui m’intéresse mais plutôt la régularité des récoltes, tout en respectant les valeurs du potager naturel et de la permaculture. Le but est de manger tous les jours au moins un aliment (et souvent plusieurs) qui a poussé dans mon jardin.

J’ai encore des progrès à faire dans la répartition des cultures sur mes différentes plates-bandes du fait des différences d’ensoleillement. Comme beaucoup d’entre vous qui ont leur jardin dans un lotissement, donc entouré de diverses maisons, arbres ou clôtures, il n’est pas facile d’avoir une surface dégagée et qui reçoit le soleil toute la journée.

Je vais donc m’appliquer à mieux choisir quels légumes je ferai pousser à quel endroit.

Les plates-bandes qui sont à mi-ombre de la maison pendant la matinée (en fait la plus grande partie de mon potager) recevront les cultures de pleine saison, de mars à octobre.

Les quelques plates-bandes les mieux exposées accueilleront les cultures d’hiver (salades résistantes au gel, gros choux) ainsi que les cultures très précoces du début du printemps (petits choux et carottes primeurs entre autres) et également les cultures tardives de fin d’été (dernier semis de haricots fin août, fenouils, radis).

En été, ces plates-bandes subissent le soleil brûlant et les seuls légumes qui y poussent bien sont les courges et courgettes, ainsi que les légumes exotiques qui aiment la forte chaleur comme les patates douces ou les gombos (que je vais essayer pour la première fois cette année).

Début mars en fin de matinée, le potager est encore bien à l’ombre

Les légumes

Le prix des légumes bio n’arrêtant pas d’augmenter, c’est une motivation supplémentaire pour devenir chaque année un peu plus autonome en légumes. Dans ce cas, le potager devient plus qu’un simple loisir. Il se transforme en potager nourricier, et on se met davantage la pression car chaque échec d’une culture se répercutera directement sur le porte-monnaie !

Avec 60 m2 pour nourrir 2 personnes, on est loin du compte pour une autonomie complète, mais il y a certains légumes que nous n’avons plus besoin d’acheter comme les salades (sauf un creux en janvier que je compte bien combler) et comme les tomates.

Contrairement à autrefois où les gens n’avaient pas le choix de manger autre chose que ce qui poussait dans leur région, les supermarchés nous ont habitués à avoir tous les légumes toute l’année. Il faut essayer de trouver un compromis acceptable, en arrêtant par exemple d’acheter des légumes hors-saison.

Tomates que je greffe moi-même : après des péripéties indépendantes de ma volonté l’année dernière, j’espère pouvoir me concentrer à fond sur cette étape délicate en mars-avril. Il faut que j’accumule de l’expérience car je pense que cela en vaut vraiment la peine quand c’est réussi. En effet, si j’arrive à produire plus de tomates sur un même pied, je pourrai en planter moins, et la place gagnée pourra être utilisée pour cultiver d’autres légumes, ce qui augmentera d’autant mon autonomie.

Parlons maintenant du légume le plus difficile à cultiver dans ma terre trop séchante et trop motteuse : j’ai nommé la carotte. Après des essais que vous avez pu suivre il y a 2 ans où j’avais fait des semis de carottes dans des rouleaux de papier WC (avec un succès d’estime), je n’ai pas eu la patience d’en refaire l’année dernière.

Alors cette année je vais vraiment m’appliquer à préparer un lit de semence bien fin car ma terre contient beaucoup de petits morceaux de matière organique, ce qui gêne les jeunes plantules de carottes à s’établir. Je vais bien ameublir la terre à la fourche-bêche. Je vais utiliser du terreau que je vais tamiser finement avant de l’épandre en couche de 3 cm dans le sillon prévu pour le semis. Je vais surveiller l’humidité et arroser deux fois par jour si la météo le nécessite. Je vais assurer une germination rapide en ayant recours à la pré-germination des graines à la maison. Si avec tout cela ça ne marche pas…

Je suis pas mal de publications anglo-saxonnes et les Anglais cuisinent beaucoup de légumes sautés à la poêle (le fameux stir-fry). J’ai découvert qu’ils y mettaient aussi des parties de légumes que nous ne sommes pas habitués à consommer, comme des pousses de pois et des feuilles de choux de Bruxelles.

On est d’accord cela ne va pas remplacer une gousse bien renflée de petits pois ou un petit chou de Bruxelles bien pommé ! Mais l’idée c’est de faire pousser ces légumes à un moment de l’année où ils ne sont pas normalement disponibles, et sans attendre plusieurs mois de développement.

Pour les feuilles de choux de Bruxelles, le semis se fait en mars et la récolte à peine 2 mois plus tard. Pour les pousses de pois, c’est encore plus rapide puisque semés en septembre, il y aura de quoi manger 4 semaines après !

Au niveau des associations de légumes et de leur placement les uns par rapport aux autres, je suis entièrement satisfait de la méthode que j’ai formalisée l’année dernière sous la forme d’un guide pratique. Les plates-bandes ont été cultivées à leur plein potentiel, tout en gardant une bonne lisibilité des différents rangs de légumes, ce qui a permis de simplifier les enchainements de cultures au même endroit. Je vais donc continuer les cultures multi-étagées en ce sens.

Rien ne vaut un plan pour associer les légumes. Des codes-couleurs indiquent les cultures qui arrivent ou qui partent.

Pour conclure

Ce que j’aime dans le potager, c’est que l’on peut repartir d’une feuille blanche chaque année (à part la terre dont on doit prendre soin dès l’automne qui précède).

Même si c’est la nature qui a toujours le dernier mot, c’est quand même le jardinier qui décide ce qu’il va cultiver et comment il va s’en occuper.

Et de votre côté, qu’avez-vous prévu pour votre potager en 2023 ? Je suis impatient de lire vos commentaires !

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Parce que ce n’est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine :

  • un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous,
  • ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
lm Général

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Réponses

Les commentaires :
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  1. MISTOU catherine (montpellier)

    Bonjour Nicolas
    quelle variété de salade surtout Batavia cultivez vous de novembre à mars et qui ne craint pas le gel , à moins de les mettre sous tunnel ?
    j exclue la mâche
    Deuxièmement: pour planter des engrais verts, faut il un sol sans herbes et complètement retourné ( à la grelinette , bien sûr)et n est il pas trop tard en décembre ?
    merci pour vos réponses
    cordialement
    Catherine

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Catherine,
      En décembre le seul EV qui va encore lever et pousser (très lentement), c’est le seigle puisqu’il a la faculter de germer à une températures de 3°C. Et oui il faut préparer un lit de semence sans herbes (pas forcément retourné) sinon le seigle ne fera pas le poids face à la concurrence des herbes.
      Sans avoir besoin de tunnel (mais c’est toujours un petit plus si on peut en mettre un), il y a la batavia Rouge Grenobloise qui résiste bien au gel à condition que la terre ne soit pas gorgée d’eau. Sinon en laitues pommées bien résistantes, il y a “Brune d’hiver” et “D’hiver de Verrières”.

      Avatar de nicolas
      1. MISTOU catherine (montpellier)

        merci beaucoup Nicolas!
        donc travail et désherbage à la grelinette avant de semer…sur les 70m2
        je le mets au boulot dès demain 😊

  2. Albert (nord)

    Bonjour Nicolas,
    Je lis avec toujours autant d’intérêt vos articles.
    J’ai un gros problème. J’ai une assez grande véranda. Chaque printemps je sème surtout des salades et presqu’à chaque fois mes plants filent.
    La question que je me pose est : quelle est la différence entre une véranda et une serre ? Parce que tous les plants qui sont proposés en jardinerie ont été semé en serre.
    Merci de me répondre et si possible m’apporter une solution.
    Cordialement.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Albert,
      Comment est orientée votre véranda par rapport au soleil ?
      Possède-t-elle un toit vitré ?

      Avatar de nicolas
  3. Monique Mariani (hautes/alpes 800m d'altitude)

    Désolée mais depuis 1 an j’ai banni les bouteilles d’eau minérale en plastique pour raison environnementale. D’ailleurs, la biocoop n’en commercialise plus. Votre conseil pour mes semis de tomates ? ????car dans votre chapitre 3 , vous n’envisagez pas d’autre solution….faut-il impérativement des récipients plutôt profonds que larges???
    Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Monique,
      Pour ma part j’ai pris dès le début il y a 10 ans des bouteilles à parois lisses (eaux pétillantes). Et du coup on peut démouler la motte sans découper la bouteille. Ce qui fait que je réutilise les même bouteilles d’année en année.
      Pas besoin d’acheter ces bouteilles, le but est plutôt de faire du recyclage en les récuperant à droite et à gauche.
      On peut aussi investir dans des godets profonds en plastique noir épais qui sont conçus pour durer des années. On en trouve chez des marchands spécialisés sur internet.

      Avatar de nicolas
  4. André

    Je retiens l’idée du potager enterré, mais il faut éviter que les cuvettes se comblent. Concernant l’apport de compost, il y a un filon qui se profile: de plus en plus les agglos mettent en place des bacs à compost collectifs, qui se remplissent vite, et les responsables ne savent pas toujours quoi faire de cette manne…

    1. Monique Mariani

      Mais ce compost “collectif” contient souvent tout et n’importe quoi notamment des déchets de végétaux largement traités avec pesticides remanents

  5. Jacques (Fleurbaix (région lilloise))

    Bonjour Nicolas
    J’habite dans le Nord et j’ai un potager de 50 m2.
    D’abord un grand merci pour tous ces conseils précieux que je lis toujours avec un immense plaisir.
    J’ai moi-même fait mes greffes de tomates pendant 4 ans. La dernière année, j’avais environ 80% de réussite. Puis, je me suis aperçu que les pieds non greffés donnaient presque aussi bien que les gréffés…il faut dire que j’ajoute des mycorhises lors de la plantation.
    Vu le travail que les greffes représentent et les quelques pertes subies ne ne fais plus de greffes et j’ajoute simplement un pied de tomates supplémentaire .
    Je te souhaite beaucoup de plaisir dans ton jardin.
    Jacques de Fleurbaix.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jacques,
      J’ai entendu parler des mycorhyses, j’ai jamais essayé mais ça m’intéresse. Tu les achètes où ? Et tu les mets à quel moment et en quelle quantité ?

      Avatar de nicolas
      1. Jacques (Fleurbaix (région lilloise))

        Bonjour Nicolas
        les mycorhizes c’est formidable…presque miraculeux !
        On a d’excellents résultats aussi bien sur les légumes que sur les fleurs et même les plantes en pot.
        Je n’en mets pas au moment du semis mais j’en mets au moment du repiquage en godet, et surtout au moment du repiquage en pleine terre.
        Il s’agit d’une poudre blanche ressemblant un peu à du talc.
        J’utilise les mycorhizes pour les légumes qui restent toute la saison au jardin mais pas pour les légumes feuilles comme les salades.
        Il suffit de saupoudrer un peu dans le trou de plantation.
        De toutes façons les doses sont indiquées sur le paquet.
        Il ne faut pas les utiliser pour les légumes racines comme les céleri parce qu’ils vont développer beaucoup de racines au détriment des raves.
        J’en commande un paquet de 500 g tous les ans ça suffit largement pour mon jardin de 50 m².
        Je fais mon achat sur le site in plus shop c’est un site très sérieux.
        Tu fais des tests et tu verras les résultats.

        1. nicolas (Toulouse)

          Merci Jacques pour toutes ces précisions. Ça me donne envie d’essayer.

          Avatar de nicolas
  6. Anne

    Pour les mulots, taupes etc dans le potager, au fur et à mesure de mes découvertes, je “bourre” les deux cotés des galeries avec des feuilles de sureau chiffonnées ; ça limite les dégâts ; l’odeur est désagréable et ils vont ailleurs au bout d’un certain temps. Enfin … chez moi ça marche à peu près.

  7. Catherine (Ardèche)

    Bonjour. Merci pour ces renseignements très utile sur le pollen des tomates. En juillet en effet j’ai attendu les tomates… Mais je n’avais pas compris pourquoi j’en avais eu plus dans la serre. Maintenant je sais, plus d’humidité.
    J’avais déjà prévu de planter plus dans la serre.

  8. Christophe (68)

    Bonjour, à-propos de l’irrigation, la solution ne serait -t-elle pas d’enterrer les tuyaux poreux à disons 5 cm sous terre ? Évidemment ce n’est pas très pratique, il ne faudra pas binner trop fort.

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Christophe,
      Si on se réfère aux publications scientifiques, l’eau qui coule d’un goutteur est censée mouiller la terre par capillarité en formant un volume sous la terre qui a une forme de “bulbe” : fin en haut, plus gros au milieu et fin en bas. Comme une sorte de bonbonne fictive si vous voulez.
      Ça c’est la théorie et ça dépend beaucoup de la texture de la terre (argileuse ou sableuse).
      Chez moi, j’ai l’impression que ce bulbe est très étroit et je ne sais pas si le fait d’enterrer les tuyaux changerait quelque chose.
      Il faudrait faire un test mais c’est pas évident de mesurer les résultats.

      Avatar de nicolas
      1. Christophe (68)

        Bonjour Nicolas,
        merci pour ces explications.
        J’ai bien envie d’essayer sur une rangée d’aubergines. Je ne suis pas aussi méthodique que vous… mais je vous tiendrai informé.
        A bientôt

  9. JOEL (Béziers)

    Bonjour Nicolas, bonjour amis et amies jardiniers.
    Cette année, j’ai crée 2 bacs supplémentaire de 3m sur 1m (un fraisier et un salade, aubergines poivrons, tomates) et j’ai installé le goutte à goutte sur les fraisiers pratiquement au pied de la plante, ce que je fais toujours pour les tomates. J’avais déjà un bac tomates au goutte à goutte. Cette année j’ai acheté sur le net 30 piques qui se vissent parfaitement sur bouteille de La salvetat pour 5,90€ les 30(frais de livraison offerte) munis d’un petit robinet qui permet le goutte à goutte d’un litre. Pour les courges, courgettes et oignons me restera l’arrosoir. J’ai aussi acheté sur tes conseils un appareil pour mesurer l ‘humidité de la terre.
    Merci et bon courage Nicolas

    1. Françoise (Isère)

      Bonjour Joël,
      Voulez-vous bien me dire où avez-vous acheté les 30 piques à visser sur bouteilles ? Et quel appareil pour mesurer l’humidité de la terre ?
      Merci par avance.

      1. joel

        Les 2 achats à Mano Mano

        1) Les piques goutteurs ne se vissent que sur les bouteilles de l’eau La Salvetat (Je n’ai trouvé que celle là, mais pas de soucis pour moi car je l’utilise souvent). Ne pas enlever la collerette verte qui reste le bouchon enlevé, elle sert de joint. Couper le fond de façon à laisser la place pour 1 l
        Pas de marque: goutte à goutte bouteille 30PCS

        2) Problème la pique est courte et:

        – elle tient seule si bien droite (car le poids de l’eau peut la faire tomber).

        – autre solution, enfoncer un tuyau et rentrer la pique. Pour renforcer encore plus, j’ai enfoncer le tuyau dans un morceau de barre de fer enfoui dans la terre

        3) Le détecteur d ‘humidité fonctionne Tbien je l’ai acheté sans pile et sans recharge. Marque: LITZEE
        Si vous souhaitez des photos, écrivez moi par mail

        Bien cordialement

        Joel

        1. Françoise (Isère)

          Merci Beaucoup Joël, pour toutes vos explications et vos photos très précises, c’est très gentil de votre part !
          Merci Nicolas de m’avoir transmis les photos de Joël !
          J’ai tardé à répondre, m’étant absentée une douzaine de jours ; je vais maintenant étudier la question.
          Encore Merci ! Bon jardinage ! Cordialement, Françoise

  10. Marie Labesse (66)

    Ah les carottes !
    J’ai un truc qui lève en ce moment dans une plate-bande où j’avais semé sans succès des carottes depuis 2 ans ; mais comme j’ai laissé grainer le seul pied de panais que j’ai réussi à faire lever l’an dernier, je ne sais pas encore si c’est du panais ou de la carotte !
    Je me suis résolue à semer en alvéoles profonds et fins,à la maison, et à repiquer après. Et en hiver. ça a l’air de marcher. Dès que la terre sera plus sèche, je n’essaierai plus, à moins que le démon de la recherche me prenne encore ! A la suite de nos passionnnates aventures !

  11. Ariane (Toulouse)

    Bonjour,

    grande resolution du printemps: j’ai prevu d’installer une sorte de pergola pour ombrer mon potager (il est en longueur). J’aimerais y faire courir de la vigne et du kiwi.
    J’ai déjà planté la vigne, reste à enfoncer les piquets… avant l’été…

  12. Mana 56 (Vannes)

    Bonjour Nicolas, à toutes et tous, en prévision d’un été sec (ou pas !) j’ai installé un nouveau récupérateur d’eau de pluie, je dispose de 1000 litres environ pour un petit potager et je place des anneaux d’irrigations dont je suis satisfaite. Pour les artichauts, je pense aux oyas, mais leur seul défaut est de prendre de la place ! Une petite vidéo d’un maraîcher nous donne des précisions utiles sur ces réserves d’eau: https://www.youtube.com/watch?v=yCXyTUpfyWQ. PS Pour Nicolas: mes petits moineaux “battent de l’aile” depuis une sortie dehors, les feuilles du bas se recroquevillent et tombent…Je crains que le greffage soit compromis !

    1. Marie Labesse (66)

      Merci pour la vidéo ; effectivement c’est cher les oyas, et c’est simple comme fabrication, j’en ai vu de plus compliquées, avec 2 pots de taille voisine, le petit inversé et posé sur l’autre, avec ciment-colle pour les assembler.Mais si on peut faire simple !

    2. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Mana,
      Merci pour le lien !
      Pour les portes-greffes, il est encore temps de refaire un semis. Et garde ceux qui ont souffert du froid, on ne sait jamais, c’est censé être une variété super-vigoureuse après tout !

      Avatar de nicolas
  13. YVES (Nord-Isère)

    Bonjour,
    Petite erreur sur mon dernier commentaire du 5 mars.
    Il faut lire : de belles récoltes en 2022 au lieu de 2021.
    Bonne journée.

  14. Jean Claude (Mazametin)

    Bonjour, Merci pour vos écris, il y a toujours quelque chose de pratique a trouver.
    Vous paressez avoir un problème de nutrition starter. Avez vous pensé à une solution utilisée depuis la nuit des temps? Notre urine diluée à 10% en arrosage. Elle est directement assimilable car composée essentiellement de nitrates biologiques.

  15. Alain 78 (78)

    Bonsoir Nicolas et à tous

    pour l’arrosage, j’ai essayé l’année dernière le tuyau microporeux il étale mieux l’arrosage sur un rang  ;par contre , il faut comme tu le dis le placer d’abord pour bien positionner les plants le long de ces tuyaux. j’ai recoupé en bouts de 2m ce tuyau pas cher et fait les liaisons entre les petites longueurs avec du tuyau d’arrosage classique et des enbouts ou bouchons de raccordements pour diam 16 mm faciles à trouver. Je pense faire les serrage avec du lien plastic de serrage ( des colliers de plomberie , c’est pas top).
    De plus un détendeur de pression n’est pas nécessaire : en débit, on obtient les 2 bars maxi pour ce tuyau micro-poreux, au bout d’un tuyau amenant l’eau de la maison au potager ( 16 métres environ). Le réseau de tuyau est à faire soi-même suivant le type de potager, bien sûr.
    je place aussi un programmateur sur petite une vanne en début de tuyau.

    Pour es carottes en terre un peu argileuse, je n’y arrive pas , mais elles ne sont pas chères à l’achat.

    Voila qq idées bon jardinage (bientôt) à tous

    Alain 78

  16. YVES (Nord-Isère)

    Bonjour,
    J’ai un potager de 60 m2 environ pour 2 personnes. Depuis 2 ans j’ai transformé celui-ci en permaculture, en plates- bandes de 4m x 1m à 1,20 m de large encadrés par des planches de bois de 20 cm de haut. Mes plates bandes sont ainsi surélevées de 20cm . Celles-ci sont espacées de 40cm .Ma terre est mélangée à l’automne avec du broyat de bois + tonte d’herbe + feuilles mortes. Le tout broyé avec ma tondeuse.
    A cela j’ajoute 15 cm de paillis ( paille + foin).
    Au printemps un passage de grelinette suffit pour que le terrain soit prêt à planter.
    Pour l’arrosage j’ai installé des tuyaux poreux mis entre mes plantations et sous le paillis.
    Cette méthode permet de conserver une certaine humidité sur l’ensemble des plate bandes.
    J’ai mis des programmateurs permettant d’arroser selon les besoins, en particulier pour partir tranquille en vacances .
    En plus en 2022, vu les canicules successives subites, j’ai installé sur l’ensemble de mon potager un filet d’ombrage à 2 m de hauteur reposant sur des fils de fer tendus sur une armature en bambous que j’ai a disposition permettant de conserver des températures sur les légumes très raisonnables ( 30 à 35°) et éviter une évaporation importante de l’eau.
    Celui-ci est replié sur le côté de l’automne à la 1ère canicule à venir
    Ces dispositions m’ont permis d’avoir en 2021 de belles récoltes avec une consommation d’eau raisonnable.

  17. Sophie (Belgique)

    Bonjour,
    Pour les carottes, pourquoi ne faites vous pas un petit potager en hauteur. La terre amené étant plus fine, elles se développent mieux ;-)

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Sophie,
      Merci pour l’idée qui est sans doute très bien dans d’autres régions. Sauf que dans ma région toulousaine, j’ai fait l’expérience qu’il est très difficile de gérer tout potager surélevé, à cause du temps sec et venteux une grande partie de l’année, ce qui assèche trop vite la terre.

      Avatar de nicolas
  18. Françoise

    Bonjour, Super ,merci pour tous ces conseils
    Françoise

  19. Gino (28)

    Bonjour Nicolas,
    Joli programme!

    Je suis impatient de lire votre retour sur l’utilisation des Oyas. J’en utilise depuis plusieurs années.
    J’ai pu constater que c’est économique (peu d’eau) et très efficaces pour les petits légumes (salades, radis… ), grâce à leur usage j’ai pu en récolter l’été dernier.
    Pour les concombres et les courgettes cela permet d’avoir une petite récolte mais l’apport en eau est un peu juste.
    Pour les tomates, l’apport en eau est clairement insuffisant.
    Habitant en région calcaire, je rempli mes Oyas exclusivement avec de l’eau de pluie.
    Du côté des inconvénients, il faut une densité importante d’Otan (environ 4 par m2), et c’est pas mal de boulot pour les installer.

    En résumé, cela me semble avoir le même intérêt que votre carré à réserve d’eau en conservant la vie du sol.

    J’espère que ces retours d’expériences vont vous être utile pour orienter vos expérimentations. Bref, j’ai hâte de lire l’usage que vous allez en faire!

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Gino,
      4 oyas par m2 ! Ils doivent être de petite taille alors, non ?
      D’après mes recherches, je vise 1 oya de 5 litres par m2, mais j’essaie d’avoir des retours pour être sûr.
      Pour revenir à vos oyas, en plein été il fallait les remplir tout les combien ?

      Avatar de nicolas
      1. Gino (28)

        Bonjour Nicolas,

        Mes Oyas font 9 litres environ et j’ai effectivement exagéré sur la densité, je dois plutôt être entre un et deux par mètre carrés. Mon sol est caillouteux et calcaire, cela explique peut-être.

        Les Oyas perdent environ 3 litres par jours quand il fait très chaud et sec beaucoup moins (1 litre) quand c’est plus humide ou/et moins chaud. C’est une moyenne cela varie d’une Oyas à l’autre, la nature des plantes cultivées autour a aussi son importance, le niveau d’eau descend très vite à côté des courgettes, beaucoup moins vite à côté des laitues et des radis.
        En résumé en période de canicule, pour bien faire, il faut refaire le plein tout les 2 ou 3 jours … en période plus humide, un remplissage hebdomadaire suffit.

        1. nicolas (Toulouse)

          Merci pour ces précisions. Par rapport à d’autres jardinier, il semblerait que vos oyas se vident vraiment rapidement. Sans doute est-ce votre terre calcaire et caillouteuse qui doit être très drainante et donc absorbe plus vite l’eau.

          Avatar de nicolas
  20. Liliane (moyen-pays niçois)

    Bonjour,
    Je suis dans l’extrème Sud-Est, et confrontée à une sècheresse très importante (tarissement de 3 sources sur 4 qui alimentent le village.
    Donc, l’été dernier, interdiction préfectorale d’arrosage des potagers!
    J’ai contourné cette interdiction en utilisant un maximum “d’eaux grises”, en ayant pris le soin d’acheter des produits de lavage sans produits néfastes ni pour les plantes, ni pour l’humain.
    Récupération de toutes les eaux, bassines sous tous les robinets.
    En vertu de quoi, j’ai réussi à avoir des récoltes correctes (mon potager doit faire 30 à 40m2 maximum).
    Ensuite, tout l’hiver, avec l’eau de récup, et comme il y avait moins de légumes, j’ai continuer à arroser les emplacements cultivables, pour éviter une sècheresse trop importante en profondeur.
    Je verrai ce que cela donnera, car toujours pas de pluie à l’horizon!
    Liliane

    1. Mana 56 (Vannes)

      Bonjour Liliane, je fais comme vous, j’arrose mon potager et jardin d’agrément (hors période de gel) en toutes saisons, même si récemment nous avons eu de bonnes pluies afin d’avoir de bonnes réserves dans le sol, Réserves Utiles comme l’explique Didier Helmstetter dans ses vidéos intitulées humoristiquement “Histoires d’ô”. je suis devenue un peu frappadingue/traumatisée par les restrictions puis par les interdictions d’arrosages !

      1. Liliane (moyen-pays niçois)

        Merci Mana56 pour ta réponse!
        C’est vrai que ce manque d’eau est traumatisant.
        Bonne journée!

  21. Daniel (région nantaise)

    Bonjour Nicolas
    On voit de plus en plus les petits pots en terre que l’on enterre pour irriguer ou arroser les plants.
    Je ne connais pas,est ce bien ?
    J’essaierai bien pour mes tomates
    Bon dimanche
    Cordialement
    Daniel Durand

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Daniel,
      Vous voulez parler des oyas je suppose ?
      Comme je l’ai écris dans l’article, je compte les tester cette année.

      Avatar de nicolas
  22. Charlotte (montpellier)

    Bonjour
    Merci pour cet article toujours passionnant et riche de conseils.
    En parlant arrosage, je viens de créer 3 buttes avec brf, feuilles, compost… je me demandais quel serait le meilleur arrosage à apporter: goutteurs en surface? Tuyau percé enfoui, un peu comme celui de votre potager à réserve d’eau? Que me conseilleriez-vous? Merci

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Charlotte,
      Avec des buttes à Montpellier, vous allez devoir arroser plus souvent car par définition, une butte c’est surélevé donc l’eau s’en échappe par le fond.
      Sachant que la grande majorité des légumes fait des racines qui vont s’alimenter en eau dans les 20 premiers cm du sol, ce ne serait pas une bonne chose d’enterrer des tuyaux percés car la plus grande partie de l’eau serait perdue vers le bas (en l’absence de bâche étanche comme dans mon bac).
      Le mieux serait donc des goutteurs en surface.

      Avatar de nicolas
  23. Maxime (nord(lille))

    Intéressant votre article comme toujours. Cordialement

  24. Nicole (Sud Seine et Marne)

    Toujours super, et vrai, merci.
    J’ai acheté la vis pour le compost. C’est vraiment un rêve de retourner son compost. Merci d’avoir trouvé ce système.
    Nicole Scarsini une fidèle lectrice.

  25. Evelyne (EST)

    Merci beaucoup pour ces conseils que j’attends avec impatience le dimanche matin. Je réside dans l’Est près de la frontière allemande et j’ai une terre sableuse. Un jardinier m’a dit qu’il faudrait épandre de la bentonite sur mon jardin pour que la terre retienne l’eau évitant ainsi les arrosages ? Qu’en pensez-vous ? écologiquement parlant est-ce un danger ? Une débutante

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Evelyne,
      C’est ce qui est préconisé généralement mais je n’ai pas de connaissances précises là-dessus. De toutes façons, cela ne dispense pas d’apporter régulièrement de la matière organique en couverture et du compost pour la fertilité.
      Comme les sols sableux sont très drainants et “digèrent” donc plus vite le compost, il vaut mieux fractionner les apports, un peu tous les 3 mois par exemple au lieu de beaucoup une fois par an.

      Avatar de nicolas
      1. Evelyne

        Avec tous mes remerciements. Je tiendrai compte de vos conseils

        1. Mana 56 (Vannes)

          Bonjour Evelyne, plutôt que de vous parler de ma sœur (elle habite dans les Landes) et de sa terre, enfin de son sable, voyez cette vidéo qui peut vous guider: https://fluxdeconnaissances.com/information/page/read/129551-comment-ameliorer-une-terre-trop-sableuse. Bon courage à vous !

          1. Evelyne (EST)

            Grand merci Mana56. Réponse très très utile. J’ai commandé de la bentonite. Mais dommage je n’aurai pas de nouvelle de votre soeur (petit clin d’oeil).

            1. Mana 56 (Vannes)

              😂

  26. Natange (Nantes métropole)

    Vous ne parlez pas du rôle essentiel de l’humus pour sont pouvoir à retenir l’eau dans le sol et à nourrir la plante. L’humus est une matière organique noirâtre qui existe dans tous les sols couverts par une végétation. Il représente environ 3% de la terre arable du sol, soit un centimètre d’épaisseur répartit dans les 30 cm de la couche arable. L’humus, sous ce terme désigne des matières organiques variées de couleur brune ou noirâtre mais toujours d’origine végétale. En agissant sur la structure du sol, en favorisant, le réchauffement et la rétention de l’eau (l’humus d’origine ligneuse : taille d’arbustes, de branches, sciure …, retient jusqu’à 15 fois son volume en eau, il joue complètement son rôle d’éponge). L’humus a une action positive sur l’ensemble des propriétés et l’activité du sol. L’humus exerce une action stimulante sur la croissance de la plante. L’humus active la vie microbienne et les lombrics. Les vers de terre drainent le sol (jusqu’à 2 mètres de profondeur dans certain sol). Ils cassent les molécules les plus dures de la lignine, c’est une des trois composantes de l’humus par ingestion de l’argile et de la matière organique pour accélérer la décomposition de l’humus, le rendant ainsi disponible pour améliorer la structure du sol et nourrir les végétaux. Les racines des plantes plongent vers le fond du sol grâce aux galeries des lombrics enrichies en sel minéraux par le mucus déposé sur les galeries des parois. En enfonçant ses racines dans la terre, elles consomment l’eau enrobant les molécules d’humus et deviennent ainsi plus résistante en période de sécheresse.
    Source d’humus. Les matériaux à décomposition rapide. Tontes de pelouses, épluchures et fanes de légumes, toutes les parties vertes des plantes, certaines feuilles mortes (frênes, saules, tilleuls, aulnes, bouleaux, érables champêtres, noisetiers, peupliers, sureaux, alisiers, viormes, etc … et de nombreux arbustes d’ornements. cornouillers, spirées, forsythias, deutzias, hortensias, …), les engrais verts à cycle court ( moutarde, sarrasin, légumineuses …) vont apporter un humus riche en azote assimilable par les végétaux. Les matériaux à décomposition lente: fumiers de bovins, branchages, arbres morts, pailles, certaines feuilles mortes (chênes, platanes, châtaigniers, lauriers sauce, hêtres lauriers palme, magnolias, camélias, …), vont donner un humus stable qui va améliorer et renforcé la structure du sol. C’est cet humus à décomposition lente qui permet de recharger les sols.

    1. Robert (Hérault)

      Vous decouvrez sans doute ce site car depuis des années, Nicolas ne parle que de fortifier une terre de cailloux qui était la sienne dans un lotissement avec des apports naturels et par le paillage qui constituent bien l’humus dont vous venez nous faire un exposé qui est le quotidien des jardiniers qui n’ignorent rien de tout celà.

    2. Nathalie (Paris)

      Merci Natange pour ce rappel de la base, il ne faut pas la perdre de vue !

  27. Laurence (Yvelines)

    Merci pour votre article, notamment la partie cuisine et son stir fry!

  28. Françoise (romorantin 41)

    Bonjour,
    J’essaie de vous suivre depuis quelques années déjà.Bravo c’est clair
    Pour les oyas je les utilisent depuis 2 ou 4 ans avec le covid !!
    c’est génial beaucoup d’économie d’eau j’ai pris des pots moyens et ça est utile environ 1.20 m de diamètre
    pour les fleurs aussi
    bonne journée

    1. martin yannick

      tu les a pris ou est a quelle prix merci

  29. Jean-François (Haute Provence, altitude 600m)

    Bonjour Nicolas, et tou.te.s les jardinier.e.s, je confirme l’insuffisance du goutte à goutte pour maintenir le sol humide. 10 à 15 mn d’oscillant de temps à autre arrange bien les choses. Ça ne dispense pas de mettre des voiles d’ombrage, mais ce n’est pas donné et c’est un gros chantier. Ici, Haute Provence 600m d’altitude, nous avons un hiver “normal”, c’est à dire qu’il gèle toutes les nuits depuis début janvier … mais c’est sec !
    Bonne saison de jardinage à tous et toutes

    1. nicolas (Toulouse)

      Bonjour Jean-François,
      Est-ce que 15 minutes d’oscillant permettent à l’eau de traverser le paillis et d’atteindre la terre ? Votre sol est-il nu ou paillé ? Si oui avec quelle matière et sur quelle épaisseur ? Ça m’intéresse parce que je ne suis pas satisfait de mon paillis actuel, trop dense et qui ne laisse pas passer l’eau.

      Avatar de nicolas
      1. Jean-François (Haute Provence, Alt. 600m)

        Bonjour Nicolas,
        Mon arroseur oscillant (gardena), humidifie sous le paillis : 10cm de foin. En 15 mn, j’ai près de 10mm d’eau

        1. nicolas (Toulouse)

          Je crois comprendre pourquoi mon paillis ne laisse pas passer l’eau : non pas que la couche soit trop épaisse, mais parce qu’elle est trop dense. En effet, quand je défais les bottes de foin, j’arrache des “plaques” de 10 cm d’épaisseur qui ont été compactées par la machine, et je les pose directement sur le sol, un peu comme des dalles. Du coup ça forme un revêtement très compact.
          Est-ce que vous défaites votre botte de foin avant de l’étaler ? Je pensais peut-être passer la tondeuse sur le foin pour le réduire en morceaux plus petits ?

          Avatar de nicolas
          1. Jean-François (Haute Provence, Alt. 600m)

            Oui, je décompacte à la main autant que possible. J’ai peur qu’un décompactage à la tondeuse “pulvérise” le foin et en fasse une poussière. Ma source de foin, bio, est composé de grosses bottes, environ 1m60 x 0.80 x 0.60. Une botte par an me suffit pour les planche de culture. Les allées sont couvertes de paille.
            Bien cordialement.

            1. nicolas (Toulouse)

              Merci pour ces précisions.
              Elles sont énormes vos bottes !

              Avatar de nicolas

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